Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 17.10.2019 - corentin-corger - 3 min  - vu 684 fois

JEUDI SPORT Dans le sud, Nîmes Basket veut compter

Jimmy Nébot en action auprès de ses joueuses (Photo Samia Montasser)

L'équipe féminine vient de monter en N3, ce que les garçons espèrent réaliser cette année (Photo Corentin Corger)

Reconnu en Occitanie surtout chez les jeunes, Nîmes Basket vise plus haut avec la montée de son équipe féminine au 5e échelon du basket français et les garçons qui rêvent d'une performance similaire. La formation du club gardois va également être labellisée. 

En comptant près de 400 licenciés sur les 3 000 enregistrés dans les 26 clubs du département, Nîmes Basket est incontestablement le plus important du Gard dans son sport. Si dans les catégories de jeunes, les équipes nîmoises ont survolé l'Occitanie désormais c'est aux équipes seniors de suivre la voie. Les filles viennent de monter en NF3, la cinquième division française et visent le maintien. La section masculine veut s'aligner et ambitionne l'étage supérieure dès cette saison en remportant le championnat pré-national.

Pour mener à bien leur projet, les filles peuvent compter sur l'expérience de leur nouveau coach : Jimmy Nébot. Cet ancien basketteur professionnel, bientôt âgé de 47 ans, a notamment disputé le final four de l'Euroligue avec l'Asvel Villeurbanne en 1997 et compte 14 sélections en équipe de France. Également conseiller technique fédéral du Gard, il était coach des garçons du club de Montpellier Mosson la saison dernière. "Elles sont plus disciplinées... pour le moment", déclare t-il quand on lui demande d'évoquer son groupe actuel.

Au niveau des résultats, le démarrage est plus difficile. Après quatre journées, les Nîmoises sont classées 9e sur 12 avec une seule victoire. "On a une équipe hyper jeune. On joue avec des cadettes", précise Fabrice Macia, chargé de communication. Certaines joueuses évoluaient encore, la saison dernière, dans la catégorie U17, championne d'Occitanie. Et pour leur permettre de concilier sport et études, le club a créé un partenariat avec l'université de Nîmes qui a ouvert sa section Staps, l'année dernière.

"Nous avons des places réservées, ce qui permet de recruter plus loin géographiquement et surtout de garder nos jeunes qui vont pouvoir étudier à Nîmes", se réjouit le président, Arnaud Teissonnieres. Ce dernier, en partenariat avec la fac, compte également organiser sur Nîmes des tournois de basket en trois contre trois, une discipline qui se développe fortement actuellement.

Permettre dans un premier temps aux licenciées d'étudier mais aussi de travailler dans le secteur est un autre axe de développement. Nîmes Basket n'a pas la capacité financière de proposer des contrats et de salarier ses joueuses. Le club en appelle aux entreprises locales pour nouer des associations et pouvoir attirer des éléments plus expérimentés en leur proposant un emploi.

L'école de mini-basket labellisée

S'occuper des grands mais aussi des petits : déjà existante, l'école nationale de mini-basket disponible dès 4 ans va bénéficier très prochainement d'une reconnaissance de la fédération. Un critère de qualité qui vient récompenser le travail des dirigeants et des éducateurs diplômés qui s'investissent tous bénévolement. Une formation qui compte près de 110 enfants. "Nous avons dû en refuser 60 car on manque de terrains", regrette le président.

Car comme tout club qui veut se développer, les infrastructures posent souvent problème. Le club aimerait disposer de son propre gymnase au lieu d'être contraint de se disperser sur quatre sites (Camargue, Capouchiné, Albert-Camus, les Oliviers) et de faire en fonction des créneaux disponibles. Ce sont 24 équipes qui s'entraînent et disputent des compétitions chaque semaine. Les dirigeants, qui n'ont pas voulu en dire plus, ont un site en vue et vont entamer des négociations avec la ville de Nîmes. Attendre et voir.

Corentin Corger

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