DES NOUVELLES DE… L’élue et infirmière nîmoise Véronique Gardeur-Bancel
Infirmière libérale depuis 35 ans, Véronique Gardeur-Bancel est aussi adjointe à la ville de Nîmes en charge de l’Enseignement.
En pleine crise du covid-19, le combat de Véronique Gardeur-Bancel se mène sur plusieurs fronts. D’abord sanitaire sur lequel l’infirmière libérale continue d’œuvrer. Ses tournées démarrent chaque matin à 5h45 : « Je fais une trentaine de passages par jour. Si je n’ai pas de patients atteints du coronavirus - en tout cas officiellement - le but est d’éviter de transmettre l’épidémie qui se propage très vite », explique la soignante.
Une mission qui reste toutefois difficile en raison du manque de matériel comme les fameux masques FFP2. « On a reçu des messages de l’Agence régionale de santé nous disant que des masques étaient disponibles en pharmacie. Or, quand nous sommes y allés, il n’y en avait plus... », poursuit-elle. Du coup, Véronique Gardeur-Bancel et ses associés font avec les moyens du bord.
« On utilise notre stock de masques de la grippe H1N1. D’ailleurs merci à Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé de l’époque », indique Véronique Gardeur-Bancel. Pour l'aider dans cette crise sanitaire, l'infirmière s’est récemment vue offrir un masque en tissu, confectionné par une couturière et militante de Les Républicains. Une marque d’attention « qui fait chaud au cœur » a contrario « des agressions faites par certains patients hystériques qui succombent à la peur. »
S’il ne faut pas tomber dans la psychose, l’infirmière appelle à la vigilance : « Avant je ne voyais personne sur les routes ou seulement des écureuils. La nature reprenait ses droits... Or depuis quelques jours, je vois de plus en plus de voitures. Il est important de respecter le confinement. » Véronique Gardeur-Bancel témoigne avoir « des copains qui ont choppé cette cochonnerie avec, en corollaire, plusieurs jours de réanimation. »
Éviter les ruptures pédagogiques
En parallèle de son métier, la Nîmoise occupe son mandat d’adjointe à l’Enseignement. « Les deux écoles de Capouchiné et Wallon accueillent chacune jour environ huit enfants de personnels soignants », note l’adjointe qui prévoit aussi d’aider « la crèche de l’hôpital de Nîmes en manque de moyens. » En lien avec l’Éducation nationale, Véronique Gardeur-Bancel aide au suivi pédagogique : « Il y a des familles qui ne sont pas connectées et dont les enfants ne suivent pas les cours. On travaille avec des associations pour connaître l’origine de ce problème, comme un manque de matériel. » Un combat contre les inégalités qui, avec ou sans covid-19, est malheureusement toujours d'actualité.
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com
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