Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 04.05.2020 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1534 fois

DES NOUVELLES DE… La médecin et conseillère régionale Françoise Bons

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Françoise Bons, médecin et conseillère régionale (Photo : droits réservés)

En pleine crise sanitaire, la chef du service radiothérapie de l’hôpital de Nîmes a adapté ses activités avec le souci permanent de soigner ses patients atteints d’un cancer. 

C’est à hôpital de Nîmes, là où elle exerce depuis bientôt 32 ans que nous interrogeons Françoise Bons. En pleine épidémie de Covid-19, la chef de service radiothérapie a réorganisé ses activités. Cette crise, la professionnelle de santé l’avait un peu vu arriver : « fin février lorsque la présidente de la Région Carole Delga est venue visiter l’hôpital de Nîmes, j’avais même hésité à lui faire la bise ! » En contact avec sa nièce en Italie, l’un des premiers pays européens contaminés, certains sentaient que le virus allait toucher notre hexagone. 

Maintenir la radiothérapie

Dans son service de 48 personnels, l’objectif a été de maintenir le traitement des patients. Des patients atteints pour 99% d’un cancer. « Certains hôpitaux n’ont pas pu le faire puisque leurs soignants ont été touchés par le virus », fait état Françoise Bons. D’ailleurs, même si le Gard semble peu touché par l’épidémie, la chef de service a bataillé pour ne pas se retrouver en pénurie de masques. Au CHU de Nîmes, « c’est avec une équipe formidable que nous travaillons de 7h30 à 20h. Personne n’a été malade ou n’a voulu rester chez lui pour garder son enfant. Ils sont tous sur le pont », lance-t-elle avec fierté. 

L’hôpital de Nîmes a récupéré quelques patients traités par radiothérapie. Avec trois machines accélérateurs d’électrons et quatre physiciens pour les faire tourner « nous traitons les premières fois, les rechutes, les tumeurs qui ne sont pas opérables… Si la crise sanitaire est courte, nous n’aurons pas de retard de prise en charge. » À noter que lors des séances, « nous appliquons les gestes barrières avec la condamnation d’un siège sur deux sans compter la désinfection de tout le matériel. » Une désinfection nécessaire pour des patients qui ont une immunité fragile. En parallèle, Françoise Bons s’est mise aux téléconsultations et envoie des ordonnances. 

Et la politique ?

Conseillère régionale, l’activité politique de Françoise Bons été modifiée. Exit les représentations ou participations aux commissions : « on se réunit avec la présidente Carole Delga par visioconférence par département, une fois par semaine, pendant deux heures. » L’occasion de faire remonter les problématiques locales mais aussi de partager son expertise dans le secteur médical. Élue sans étiquette en 2015, la conseillère régionale (qui fait partie de la majorité) porte un regard bienveillant sur l’action de sa collectivité : « plusieurs plans étaient déjà dans les tuyaux concernant l'alimentation solidaire ou encore le plan santé. » Un travail en amont qui, en temps de crise, peut s'avérer bien utile. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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