Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 08.09.2020 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 995 fois

DÉPARTEMENTALES Le Républicain nîmois, Laurent Burgoa, prône l’union avec le centre

Juillet 2015 : Thierry Procida( à gauche), président du groupe UDI et Indépendant au côté du président du Bon sens républicain, Laurent Burgoa (Photo : Coralie Mollaret)

Candidat aux Sénatoriales du 27 septembre, le Nîmois et ex-candidat à la présidence du conseil départemental pense aussi aux élections Départementales de 2021. 

Animal politique, Laurent Burgoa est allé à bonne école en évoluant avec le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. Candidat aux Sénatoriales, l’élu local veut aujourd’hui sa place au Palais du Luxembourg. En cas de victoire, l’adjoint nîmois et conseiller départemental décrocherait ainsi son premier mandat national. Toutefois, le quinquagénaire n’y voit pas l’apogée de sa carrière. Homme de terrain, plus à l’aise à présider une corrida qu’une commission parlementaire, Laurent Burgoa pense à l’avenir. Son avenir. Un mandat de sénateur « donne de la hauteur », commente-t-il. Une hauteur servant, il l'espère, à mieux asseoir ses ambitions locales. 

Vendredi, le colistier de la sénatrice sortante, Vivette Lopez, a prononcé un discours lors de la visite de Gérard Larcher, le président du Sénat. Devant un parterre de maires, Laurent Burgoa a motivé sa candidature sans pour autant oublier le Gard et… les Départementales de 2020.  « L’opposition qui rassemble les républicains, les centristes et indépendants a bien travaillé depuis 2015. Nous souhaitons donc être unis pour le scrutin », lance-t-il sous le regard tendre du délégué UDI du Gard, Thierry Procida. Le centriste a d'ailleurs choisi de soutenir la liste Les Républicains au Sénat après avoir déjà voté Jean-Paul Fournier en conseil municipal pour le poste de maire.

Les Sénatoriales du 27 septembre donneront le ton des échéances de 2021. Pour les vainqueurs, le résultat du scrutin favorisera ou non une dynamique. Une victoire à elle seule ne suffit pas. Aux Départementales, tous les citoyens sont appelés à voter. Si le scrutin est local, l’éloignement des administrés de la politique - sans compter l’abstention grandissante - , lui donne un caractère national. Et pour maximiser les chances de l’emporter, l’union de la Droite et du Centre, qui a sévit pendant des années, semble incontournable. À Alès, les républicains en sont convaincus. À Nîmes, les vieilles rancœurs sont venues à bout de l'union entre Jean-Paul Fournier et son ex-adjoint aux finances, Yvan Lachaud. Après la défaite du centriste, la page est-elle enfin tournée ?

Pas sûr... Dans ses rangs, Laurent Burgoa doit encore convaincre. Sur le canton de Nîmes 1 où son camarade Thierry Procida est élu, certains LR ne seraient pas contre l'idée de se présenter. Sans compter La République en marche qui, aussi sur ce canton, pourrait jouer les troubles-fête. Pourquoi pas la députée et présidente de la commission Défense à l'Assemblée nationale, Françoise Dumas ? Elle qui, pour le coup, n’a plus de mandat local… 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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