Ce lundi à Nîmes métropole, le comité de pilotage de l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) s’est réuni une dernière fois avant la présentation du dossier le 23 novembre à Paris. 

Ce lundi, tous les partenaires engagés dans le deuxième plan de rénovation urbaine (2021-2024) se sont retrouvés dans les locaux de Nîmes métropole. Au menu, un dernier briefing sur le dossier, présenté le 23 novembre à Paris. Lors du dernier conseil communautaire, le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, s’est ému du retard pris dans la présentation du projet. Un retard imputé à la grève des avocats mais également à la crise sanitaire. Quelques travaux ont déjà démarré comme la destruction de la Boule d’Or, dans le quartier du Mas de Mingue. Quant aux commerces et bâtiments privés, la SPL Agate continue ses acquisitions. 

Nommé il y a peu de temps en remplacement de Laurent Burgoa élu au Sénat, le conseiller municipal nîmois Olivier Bonné dit vivre « un moment fort. Si tout va bien, nous espérons signer la convention au premier trimestre 2021. Le dossier de rénovation urbaine de Nîmes, chiffré à 474 M€, est l’un des plus gros de France par rapport aux agglomérations de même taille. » Adjoint délégué à la Politique de la ville, François Courdil insiste sur l’importance de cette rénovation, visant à mettre plus d’égalité entre les quartiers : « En période de confinement, quand on est enfermé chez soi, on se rend d’autant plus compte des problématiques de logement, d’habitat et de transport. » 

CM