NÎMES L’hôpital indigné par les propos de Vivette Lopez au Sénat…
Estimant que l’hôpital public était « une grosse machine », la sénatrice Les Républicains a demandé à la ministre de la Santé, le 15 décembre, le maintien de l'activité de chirurgie intracrânienne aux Franciscaines.
Il y a une semaine, Vivette Lopez a participé à la séance des questions au Gouvernement. La sénatrice gardoise a interpellé Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministère de la Santé, sur l’avenir de l’activité de chirurgie intracrânienne à la clinique privée des Franciscaines. « C’est un pôle d’excellence existe depuis 1988 », introduit-elle, « mais son avenir est menacé par l’Agence régionale de santé » qui souhaite voir regrouper l’activité de neurochirurgie intracrânienne, dans le bâtiment des neurosciences de l’hôpital Carémeau,.
En réponse, Brigitte Bourguignon a d’abord rappelé que l’autorisation d’exercice « est détenue par GCS (Groupement de coopération sanitaire). » C’est lui qui a prévu cette mutualisation dans le bâtiment de neuroscience, dont le coût total « a été de 18 M€ ! » Pour le Gouvernement, cette démarche s'inscrit donc dans une démarche concertée. Sauf que début 2020 toujours pas de mutualisation... « L’ARS Occitanie a été informée que l’activité exercée sur ces deux sites, à titre dérogatoire, n’avait pas été regroupée, contrairement à l’engagement pris. Le GCS a fait valoir des difficultés en termes de gouvernance et de coopération », conclut Brigitte Bourguignon.
Le régime dérogatoire pour le maintien des deux activités a été prolongée, le temps que l’ARS termine son inspection pour évaluer les problèmes. « Votre réponse ne me satisfait pas tout à fait », rétorque Vivette Lopez qui aurait aimé avoir le soutien du Gouvernement. Pour la parlementaire, l’hôpital public est une « grosse machine ne répondant pas à ce que les gens veulent aujourd’hui. » Une dernière remarque qui a fait bondir Carémeau. Sur son compte facebook, le CHU réplique : « Vivette Lopez a commis au mieux, de grosses imprécisions de langage, au pire, une invective gratuite à l’égard de la communauté hospitalière du CHU de Nîmes et de ses 7000 collaborateurs. »
Après avoir rappelé la genèse du projet et le coût de 18 M€ du nouveau bâtiment, la direction de l’hôpital dit prendre à témoin « les quelque 420.000 patients venus en consultation en 2019, les près de 150.000 patients hospitalisés, les plus de 110.000 passages aux urgences (…) Ce n’est pas la taille qui compte quand on parle de prise en charge de patients, mais le sens du service public. »
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com
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