Pendant les fêtes, Objectif Gard vous propose chaque jour à 8h30, un retour sur l'année 2020 et une projection sur 2021 avec une personnalité gardoise.

Objectif Gard : Quel est votre meilleur souvenir du confinement ?

Jean-Michel Perret : Le calme, le silence, lors du premier confinement. Sans le bruit de fond de la ville d'Alès, avec la nature qui reprend ses droits et où on réentend le chant des oiseaux. Je n'ai jamais vu autant de biodiversité exploser ! J'ai revu des vers luisants dans mon jardin, ça faisait des années que je n'en n'avais pas vu.

Quel événement, annulé en 2020, attendez-vous 2021 ?

Je n'en n'ai pas un en particulier parce que c'est un peu comme mes goûts musicaux, c'est très éclectique. Mais tout ce qui est culturel et qui rassemble m'a manqué, notamment le salon des arts de Saint-Hilaire, le festival de rock et la fête votive. Et puis il y a le repas des aînés qui est un moment très important pour beaucoup de personnes âgées.

La personnalité marquante en 2020 ?

Il y en a eu plusieurs, il y a eu beaucoup de décès de stars, d'artistes. Celui d'Ennio Morricone m'a fait beaucoup de peine. Mais je pense que la personne qui a le plus marqué notre année c'est Samuel Paty. C'est un vrai symbole !

Avez vous une prédiction pour 2021 ou tout au moins, un souhait ? 

S'il y a un vœu à faire pour l'année à venir et de manière générale c'est quand est-ce que les hommes vivront enfin d'amour et qu'il n'y aura plus de misère ? (Il cite une chanson qu'il adore, Quand les hommes vivront d'amour, de Félix Leclerc.)

Votre question carte blanche ?

J'aimerais interroger Emmanuelle Wargon, la Ministre du Logement, pour lui demander : "Quand aurons-nous réellement des gouvernants qui vont penser une véritable mixité sociale à travers des logements dignes de ce nom ?"