Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 10.02.2021 - tony-duret - 1 min  - vu 6603 fois

NÎMES Arrêté sur « la route du cannabis » avec 36 kilos de drogue

L'autoroute... (Photo d'illustration d'Anthony Maurin). - Anthony MAURIN

Parmi les grands axes routiers français, on connaissait l’autoroute du soleil, l’A6 qui relie Paris au Sud de la France. Entre Nîmes et Perpignan il y a désormais « la route du cannabis », comme l’a surnommé le procureur Romain Domingues.

Vers 11h du matin, le 2 février dernier, un équipage de la brigade de surveillance intérieure intercepte le conducteur d’une Clio qui roule sur l’autoroute A9. Dans le coffre du véhicule, les douaniers trouvent 35,9 kilos de résine de cannabis. Le chauffeur, Mohamed, un Nîmois de 26 ans, ne savait soi-disant pas qu’il transportait de la drogue.

C’est ce qu’il a soutenu hier matin devant le tribunal correctionnel de Nîmes où il était jugé en comparution immédiate. À l’écouter, il devait de l’argent à des « gens sans pitié » et le seul moyen de les rembourser était de se rendre à Perpignan pour récupérer de l’argent qui s’est finalement transformé en drogue. « J’ai été naïf », regrette Mohamed qui a demandé un délai pour préparer sa défense.

Le procureur, Romain Domingues, n’y croit pas : « Vous êtes le seul habitant de la galerie Wagner (dans le quartier Pissevin à Nîmes, Ndlr) qui ignore ce que l’on va chercher à Perpignan, avec un téléphone que l’on vous donne et par lequel on vous guide. Vous êtes la seule personne qui ignore qu’il s’agit de la route du cannabis ». Concernant le sort du prévenu dans l’attente de son procès qui se tiendra le 9 mars prochain, il requiert son maintien en détention, ce que le tribunal a confirmé dans la foulée. C’est bon à retenir : la route du cannabis, contrairement à l’autoroute du soleil, mène à l’ombre.

Tony Duret

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