NÎMES Violences et insultes sur des pompiers lors d'une intervention
Tribunal. Ils n'ont pas eu le temps d'arriver qu'ils ont été pris à partie. Un équipage composé de trois secouristes des pompiers du Gard se souviendra longtemps de son intervention nocturne au domicile d'un couple dans le centre-ville de Nîmes le 22 juillet dernier.
Alors qu'ils avaient été appelés vers 2h30 du matin au chevet d'une dame pour "une urgence vitale" et qu'ils recherchaient l'adresse exacte en pleine nuit, ils ont été abordés par un homme, le mari de la malade. Il était furieux. Pour quelle raison cet agent de sécurité d'une quarantaine d'années a pris pour cible les pompiers, difficile de le dire encore aujourd'hui, d'autant que le mis en cause a réfuté totalement la moindre agression ce mercredi à l'audience du tribunal correctionnel. Il était pourtant poursuivi devant la justice pénale pour "violence et outrage sur une personne chargée d'une mission de service public".
"On est au milieu de la nuit. Il nous saute dessus. Il m'a attrapé par le cou", se remémore le pompier intervenant. Il explique avoir connu plusieurs situations difficiles lors de différentes interventions. Mais en près de 25 ans d'uniforme, il n'en a jamais vécu une comme celle-là. D'ailleurs, lorsqu'il a déposé plainte plusieurs heures après les faits, le policier qui avait en charge la procédure a mentionné que le soldat du feu avait les mains encore tremblantes et qu'il paraissait marqué par les faits.
L'équipage parviendra au milieu de l'agression à réaliser sa mission de secours et à évacuer l'épouse du prévenu vers les urgences du CHU de Nîmes. Elle ne restera que quelques heures dans l'établissement hospitalier. Arrivé à l'hôpital, son mari va une nouvelle fois vouloir en découdre avec les pompiers. Il les a même interpellés : "Vous ne me faites pas peur avec votre tenue, on peut se battre sans problème".
Trois mois après les faits, madame est sauvée. Le prévenu écope d'une peine légère de deux mois de prison avec sursis et d'une exclusion du bulletin numéro deux du casier judiciaire. Il pourra donc continuer son activité. Les pompiers, eux, repartent avec cette désagréable sensation que même leur prestigieux uniforme ne protège plus de rien.
Boris De la Cruz
Justice
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