« Trois minutes, c’est long, très long lorsque l’on étrangle une jeune femme », indique maître Jérôme Rambaldi, avocat de la partie civile, qui représente la maman, la sœur, le frère et la belle-sœur de la victime, Sarah. L’avocat marseillais évoque ce délai de trois minutes, car un expert judiciaire a affirmé que l’agonie de la jeune femme avait duré près de 180 secondes.
« Il y a une vraie sauvagerie. Ce n’est pas un simple étranglement, c’est un acte d’une brutalité extrême, poursuit maître Marc Roux, avocat du papa de la victime. Ce que cette jeune femme a subi dépasse de loin ce que certains appellent un geste malheureux. Il y a une sauvagerie, son corps est couvert d’ecchymoses. Elle a été étranglée pendant trois minutes, trois minutes d’agonie. Il faut nommer les choses : ce n'est pas un drame ordinaire, c’est un acte de violence insoutenable ». Marc Roux reprend : « Le papa est un homme brisé par le chagrin. Un homme qui a déjà perdu un enfant et qui ne comprend pas cette agression. Il est détruit psychologiquement et il ne parvient pas à surmonter …