GARD Lutte contre le risque incendie : « Non, le Département n'a pas laissé tomber les communes ! »
La semaine dernière, trois associations d’élus gardois montaient au créneau pour dénoncer la baisse des moyens pour lutter contre le risque incendie et s’en prenaient notamment au Conseil départemental.
L’association des Collectivités forestières du Gard, l’Association des maires du Gard et l’Association des maires ruraux du Gard affirmaient notamment que « le Conseil départemental a décidé, de manière unilatérale, de se désengager du soutien financier aux collectivités pour la DFCI (Défense des forêts contre l’incendie, ndlr). Il s’est également retiré du financement du dispositif estival de prévention incendie, ce qui réduit les moyens de surveillance sur le terrain. Il est ainsi le seul département de l’arc méditerranéen à ne plus participer à la politique de prévention et de lutte. Pour autant, les communes constatent une augmentation de leurs cotisations prélevées par le Département pour financer les moyens des Services départementaux d’incendie et de secours. Il s’agit véritablement d’une double peine pour les communes, qui ne peuvent plus assumer. »
Dans un communiqué, le président du Département, Denis Bouad, réagit et affirme que « Non, le Département n'a pas laissé tomber les communes ! » Le président du Conseil départemental poursuit en affirmant que « l’entretien et notamment le débroussaillage des pistes DFCI relève de la compétence du bloc communal. Et pourtant, en 2019, le Département y consacre encore 120 000 euros de subventions pour des projets qui, pour certains, n’ont pas encore été engagés et qui datent parfois de 2017 et 2018 ! C’est d’ailleurs une somme supérieure à celle consacrée en 2018. »
Denis Bouad réaffirme ensuite sa politique d’accompagnement des communes : « Conscient du risque auquel les Gardoises et les Gardois sont confrontés, le Département travaille, pour les années à venir, à un dispositif d'aide à l'investissement. C'est affirmé et assumé, dans toutes ses actions, le Département est aux côtés des territoires : contrats territoriaux, agence technique départementale, aides à l'investissement pour l'assainissement et l'eau, etc. Ce sont plus de 45 millions d'euros qui sont annuellement consacrés à l'accompagnement des communes dans leurs projets. »
Le président du Département termine en affirmant que « la protection des populations est centrale dans les décisions d'investissement qui sont prises, que ce soit en matière routière ou de gestion des risques inondation (par exemple, 17 millions d'euros pour le barrage de Saint-Cécile d'Andorge) et incendie avec l'évolution de la gestion des DFCI. »
Th. A
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