Il avait laissé planer le doute pendant quelques mois, mais officialise désormais son choix : Patrick Benezech est candidat à sa succession. Le premier édile souhaite s'inscrire dans la continuité de son mandat, d'où le nom de sa liste, "Mus continuons ensemble". Il a la volonté de poursuivre le travail entrepris il y a bientôt six ans. "On a dépensé beaucoup d'énergie avec mes colistiers, avec la réalisation de la place de la mairie, le city-stade et toutes les actions citoyennes, en plus des 2,8 km de voiries et aménagements. De plus, la dette a baissé par rapport au début du mandat et le taux d'imposition est resté stable", raconte-t-il.

Même si son programme officiel n'est pas encore sorti, le bien-vivre communal fera partie des priorités, décliné sur trois axes majeurs. Tout d'abord, la pérennité des événements avec le développement de rendez-vous créateurs de lien : la fête de la Truffe (qui a rencontré un grand succès l'année dernière), le Noël de Mus avec la chorale et la venue des enfants, ou encore les actions en faveur des seniors comme le repas champêtre au Printemps.

La mairie en place souhaite poursuivre le développement des commerces en activité. En plus de l'onglerie, un magasin solidaire ouvrira ses portes le 1ᵉʳ janvier, à destination des enfants. "On a aussi deux nouveaux marchés ambulants", affirme le maire. Le troisième point évoqué est la sécurité, notamment le déplacement piétonnier. Un objectif mis en valeur avec la création de la nouvelle place de la mairie l'année dernière, en rue partagée à 20 km/h.

Deuxième plus petite commune du Gard en terme de superficie (2,6 km), l'idée de Patrick Benezech et de l'équipe qu'il amènera, sera de faire de cet espace flambant neuf le poumon de Mus. Une vision qui n'est pas vraiment partagée par Jean-Louis Blanc, candidat face au maire sortant avec sa liste "Se fédérer pour Mus" (bouclée depuis septembre) : "C'est un poumon qui ne respire pas. La place est jolie mais elle n'est pas adaptée à la commune. Il n'y a pas d'endroit pour se rassembler, il y a trop de béton et on ne va pas faire jouer les enfants au pied du Monument aux morts".