Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 16.05.2022 - marie-meunier - 2 min  - vu 760 fois

ORSAN Pour le premier week-end historique, le village replonge à l'heure de la Grande Guerre

Ce dimanche, une cinquantaine de personnes en tenue de soldat ont défilé dans les rues d'Orsan. Il y avait des Français, mais aussi des Allemands, des Italiens et des Espagnols dans le cortège. (Marie Meunier / objectif Gard)

Une première réussie pour le week-end historique d'Orsan. Pendant deux jours, le village s'est replongé dans l'univers de la Grande Guerre. Un défilé avec une cinquantaine de soldats en costumes a arpenté le village et les visiteurs ont pu découvrir de nombreux aspects de la vie des Poilus en se baladant sur le bivouac installé sur le stade.

Saviez-vous que les uniformes des soldats rouges et bleus (avec la musette blanche) ont été remplacés par des tenues bleu clair ? "Il y a eu un souci d'approvisionnement. La couleur rouge Garance vient d'Allemagne. En mélangeant les couleurs, cela donne cette teinte", indique un bénévole de l'association "Les Diables bruns", venu sur le bivouac d'Orsan. Eux et de nombreux passionnés de reconstitution historique ont raconté au public la vie des combattants pendant 14-18.

À 10h, une cinquantaine d'hommes ont défilé en costume dans les rues du village. Ils étaient suivis du maire d'Orsan, Bernard Ducros, d'autres maires du Gard rhodanien et du député de la 3e circonscription, Anthony Cellier. Le cortège s'est rendu au cimetière, là où se dresse le monument aux morts du village. Sur la stèle sont inscrits les noms des Orsanais mort pour la France durant la Première Guerre mondiale. Les élèves du village ont récité des poèmes pour leur rendre hommage, notamment "Le Dormeur du Val" d'Arthur Rimbaud. Le maire, Bernard Ducros, a également tenu un discours tourné vers la paix : "Les monuments aux morts sont des lieux de commémoration républicains où on réalise ensemble cet indispensable devoir de mémoire. La manifestation de ce week-end en est une preuve supplémentaire."

Il ajoute : "Nous ne devons cesser d'analyser cette faillite collective pour qu'elle ne puisse plus se reproduire à l'avenir. Mais pouvons-nous affirmer que la fragilité du pacifisme actuel pourrait résister à l'exaltation de l'idée nationale qui se manifeste partout en Europe et au-delà ? Cela nous demande à tous une vigilance du quotidien pour résister aux mots de la colère et aux appels à la haine."

Retour en images...

Plusieurs voitures anciennes étaient exposées. (Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

Le député Anthony Cellier, entouré du maire d'Orsan, Bernard Ducros, et du conseiller municipal Hervé Bonnemains. (Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

La cérémonie au monument aux morts s'est poursuivie par un dépôt de gerbes. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Il y avait même des chiens dans le défilé. (Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

(Marie Meunier / Objectif Gard)

Des démonstrations de forge ont été proposées. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Même le journal est d'époque... (Marie Meunier / Objectif Gard)

Les casques des Poilus étaient recouverts d'une peinture mate pour éviter que des reflets révèlent leur position à l'ennemi dans les tranchées. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Les visiteurs ont pu admirer plusieurs armes. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Marie Meunier

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