Un projet d’Orientation d’aménagement programmée sur cette zone de 8,4 hectares située entre la route d’Alès et l’avenue Louis-Alteirac, proche du Mas d’Azur, d’où le nom du projet. Un projet qui a pour but de « répondre au document d’orientation et de programmation du SCoT », le Schéma de cohérence territoriale, rappelle l’adjoint Bernard Poissonnier. Le projet Mas d’Azur prévoit la construction « d’environ 110 logements dont la nature reste à définir », précise-t-il. La mairie envisage un projet urbanistique sur ce secteur depuis plus de vingt ans.
Pour ce faire, la mairie a dû engager une procédure de modification simplifiée de son PLU, « pour procéder à des ajustements mineurs de son document d’urbanisme » sur la zone concernée, rappelle l’adjoint au maire. Il s’agit de supprimer des emplacements réservés qui y étaient inscrits au profit de la mairie, « devenus obsolètes et compromettant la réalisation de projets d’aménagements de cette zone », avance Bernard Poissonnier, et de procéder à « la modification du règlement dans les limites imposées par le code de l’urbanisme pour faciliter l’instruction des autorisations d’urbanisme et lever des imprécisions règlementaires », rajoute-t-il.
La concertation du public a été effectuée, et un Uzétien a formulé quatre observations, qui ne remettent pas en cause la procédure. Le conseil municipal a approuvé à l’unanimité la modification simplifiée du PLU.
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« Je vous fais remonter le temps », lance le maire Jean-Luc Chapon au moment d’aborder la dernière délibération du conseil de mercredi. Une délibération concernant une concession funéraire perpétuelle du cimetière protestant de la ville accordée par la commune en… 1873. Une concession nominative, ce qui n’a pas empêché la famille en question d’y inhumer plusieurs de ses membres plus tard. Jusqu’à août dernier : la famille demande l’inhumation d’un de ses membres sur ladite concession, ce que la mairie refuse, « en raison de la nature nominative de la concession », rappelle le maire. S’engage alors un échange avec les services municipaux, et finalement le maire autorise l’inhumation « pour des raisons humanitaires », précise-t-il. Restait tout de même à régulariser la situation, et le Tribunal administratif a incité les deux parties à une médiation, ce qui a été fait et aboutit à un protocole d’accord qui transforme la concession nominative en concession familiale, protocole voté à l’unanimité mercredi soir. Histoire de reposer en paix, et en toute légalité.