C’est l’un des désavantages du développement de l’aéroport nîmois. Si plusieurs lignes ont été ouvertes, ce n’est pas sans conséquences pour Garons, village voisin collé à la piste. « Les passagers se garent dans le village, rue de l’Europe, du Champ-de-Mars. Ils prennent des places, des riverains qui rouspètent parce qu’ils ne peuvent plus se garer chez eux », lance-t-il.

Sur la commune, « un véhicule ne peut pas être garé huit jours au même endroit. Nos quatre policiers municipaux tournent. Mais les passagers de l’aéroport préfèrent payer 35 € d’amende que le parking, l’un des plus chers de France ! », poursuit l’édile. En conseil communautaire, Yves Rodriguez a profité du lancement du schéma de développement de l'aéroport pour part du problème au président de Nîmes Métropole, Franck Proust.

Ce dernier a renvoyé la balle à Édéis, gestionnaire de l’aéroport : « C’est une délégation de service public, on ne fait que leur dire… Après, ce n'est pas l'objet du débat. On parle d'aménagement.  Le stationnement existe, il n'y aura pas plus de parking. C'est le prix qui est trop cher. » Yves Rodriguez subit-il ici sa proximité avec l’ancien président de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud, ennemi politique de Franck Proust ? Ou les protestations sur l’installation de Virbac ont-elles échaudé le Nîmois, fervent défenseur de la zone d'activité Mitra, près de l'aéroport ? 

Une solution bientôt pour les camions ? 

Quoi qu’il en soit, le problème reste entier. Une éclaircie apparaît tout de même sur un autre front : « Nous avons les poids lourds qui viennent pour livrer ou charger sur la zone. Ils se garent au bord de la route, près de la zone Mitra… À force de rouspéter, ça y est. Les travaux pour la construction d’un parking de 18 places pour les camions, mais aussi de douches et de toilettes, vont commencer. »