La Banque de France, par la voix de son chargé de mission chargé de la direction éducation financière, Nicolas Resseguier, a organisé une conférence sur les conséquences économiques de la crise sanitaire. Forcément, la guerre en Ukraine s’est invitée à l’analyse. 

« Dernièrement, avec la crise en Ukraine, nous avons eu peur que cette conférence soit un peu démodée. Finalement ce qui nous intéresse, ce sont les mécanismes de crise », indique Nicolas Resseguier, chargé de mission de la Banque de France. Devant un parterre d’élèves du campus de la chambre de commerce et d’industrie, l'ancien directeur de la Banque de France dans le Gard a expliqué les conséquences économiques de la crise sanitaire.

Le cycle de conférence a démarré il y a un an. Les données sont réactualisées toutes les semaines. « Le point commun entre la crise liée à la covid-19 et la guerre en Ukraine sont dans le choc de l’offre. À chaque fois, les prix augmentent », poursuit le chargé de mission. En 2020, « les prix n’ont pas augmenté. C’est logique, les gens n’achetaient pas. Il y avait moins de demande. En revanche, lors de la reprise économique, en 2021, les prix sont repartis à la hausse. On a coutume d’appeler ça la bosse de l’inflation ». Dans son dernier rapport, la Banque de France indique que « le retour à la normal est prévu en 2023 ». Du moins si la guerre en Ukraine ne connaît pas de nouvelles évolutions.