Orano projets, « c’est 44 métiers, une grande variété, ces métiers peuvent aller du dimensionnement des circuits de ventilation et d’électricité à la fonction achats, en passant par le suivi des chantiers ou la réalisation des dossiers pour l’Autorité de sûreté », pose Pierre-Étienne Girardot, directeur de la business-unit amont pour Orano Projets sud-est. Orano projets travaille principalement sur les usines du groupe, dont localement Melox et Tricastin, mais aussi le CEA, notamment Marcoule, Framatome ou encore ITER.
« Nous sommes dans une période de croissance de la filière nucléaire, et l’ingénierie est au croisement de la croissance et de la stratégie d’Orano de penser présent et futur », poursuit-il, à savoir entretenir les installations existantes mais aussi les développer, comme à Tricastin avec l’extension de l’usine d’enrichissement d’uranium Georges-Besse II, dont le chantier est en cours, pour 1,7 milliard d’euros d’investissement. Un projet sur lequel Orano projets travaille, comme sur des projets de démantèlement et d’autres projets à Melox notamment, où il s’agit d’accompagner la montée en production de l’usine de fabrication de combustible MOX.
Attirer des profils « pas forcément originaires du nucléaire »
« En conséquence, on recrute, reprend Pierre-Étienne Girardot. Nous sommes actuellement 2 500, nous visons 4 000 personnes un peu après 2030, et notre rythme actuel de recrutement au niveau national est de 500 personnes par an. » Et même un peu plus sur 2024, 2025 et 2026, dont « un peu plus de 100 personnes sur le sud-est en 2025, et un objectif de 130 personnes en 2026 », poursuit-il. Un objectif ambitieux, aussi Orano projets met toutes les chances de son côté en organisant un grand job-dating le 14 octobre dans ses locaux de Pierrelatte (Drôme).
L’objectif est d’attirer des profils « pas forcément originaires du nucléaire », avance-t-il. « Nous sommes très orientés sur l’accompagnement des nouveaux arrivants et sur la montée en compétences », rajoute Florine Fubiani, DRH pour Orano projets sud-est. Le job-dating, directement sur place, « permet des rencontres plus directes et accélère le recrutement », affirme-t-elle, pour « briser les tabous que se font les candidats sur le nucléaire, rajoute Cécile Font, leader-métier sûreté chez Orano projets sud-est. Même si on ne connaît pas le génie nucléaire, on peut travailler chez Orano, cette compétence nucléaire, on peut l’apporter. » Le plus important étant d’être « curieux, aimer relever des challenges, vouloir participer à la souveraineté de la France et à une énergie bas-carbone », poursuit-elle.
« C’est un domaine complexe, mais passionnant et enrichissant », affirme Héloïse Fagot, acheteuse, entrée chez Orano projets il y a un an. La jeune salariée évoque aussi les « opportunités d’évolution verticales avec la montée en compétences, et horizontales, passer d’un métier à l’autre est assez simple. » Dans un environnement soigné, comme en témoignent les travaux en cours à Pierrelatte, qui visent à moderniser et agrandir les bureaux. « Nous avons anticipé les recrutements à venir avec des projets co-construits avec les salariés, pour nous rendre plus attractifs », affirme le directeur d’établissement Orano projets sud-est Denis Lyonnet.
Les profils visés lors de ce job-dating du 14 octobre sont des diplômés de bac+3 à bac+5 dans les domaines de la gestion de projets, de la mécanique, de l’installation générale, de la ventilation, des essais, de la sûreté nucléaire, de l’automatisme, de la planification et du génie civil. Informations et inscriptions ici.
