L’école, qui accueille 280 élèves chaque jour, a été construite en 1961, puis agrandie en 1975 et en 1977, pour arriver à sa configuration actuelle. Avec le temps, elle était devenue « une passoire thermique », pose l’architecte Laëtitia Di Mascio, maître d’oeuvre du projet 50 ans après son père, qui avait conduit les travaux d’agrandissement. « Il devenait indispensable d’offrir à l’école une rénovation complète », affirme le maire Yves Cazorla. Alors après avoir changé le système de chauffage pour des pompes à chaleur dans un premier temps, il s’est agi de reprendre entièrement l’isolation.
Ainsi, les menuiseries extérieures ont été remplacées, de l’isolation par l’extérieur posée, « avec une laine de roche de 17 centimètres d’épaisseur », précise Laëtitia Di Mascio, et l’isolation des combles, qui était d’origine, a elle aussi été remplacée, tout comme les éclairages, pour des dispositifs basse consommation. Le tout dans « un objectif clair, réduire la consommation énergétique, moderniser l’installation technique, créer un cadre plus agréable, plus sain, plus économe pour celles et ceux qui fréquentent notre école au quotidien », avance Yves Cazorla.
Des travaux issus « d’une mobilisation exemplaire de plusieurs partenaires publics », salue le maire, pour réunir les 823 000 euros nécessaires au projet. Ainsi, l’État a mis 411 000 euros de Fonds vert, la Région 30 000 euros pour le remplacement des menuiseries, le Syndicat mixte d’électrification du Gard a mis 1 080 euros pour financer l’audit énergétique et l’Agglomération du Gard rhodanien 64 470 euros de fonds de concours. De quoi montrer « que les politiques publiques, quand elles sont coordonnées et pragmatiques, peuvent produire des résultats visibles, concrets et durables au service de tous », rajoute le maire.
La conseillère régionale Monique Novaretti rappellera le soutien apporté par la Région à ce type de travaux. « Notre région a fait le choix d’investir massivement dans la rénovation énergétique », souligne-t-elle. D’autant plus dans une école : « les enfants, c’est le plus important », lancera le conseiller départemental Patrick Scorsone, le Département ayant abondé pour la première phase des travaux, sur les pompes à chaleur.
Le sous-préfet Yann Gerard rappellera quant à lui « le taux d’accompagnement assez rare » du projet, largement financé par l’État, avant de saluer « un pack des financeurs autour des communes pour les accompagner dans leurs projets innovants, surtout quand ils visent à préparer l’avenir. » Car ici, dans une école, « un lieu à la symbolique très forte », rappelle-t-il, « la qualité du corps enseignant ne fait pas tout, la qualité de l’enseignement c’est aussi celle de l’environnement dans lequel on apprend. »
