Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 26.04.2022 - marie-meunier - 2 min  - vu 1243 fois

COLLIAS Projet de micro-centrale hydroélectrique : l'ancien maire réagit

Le seuil du moulin des Machines ou Vieux moulin, sur le Gardon à Collias (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Dans un article paru il y a quelques jours, Jonathan Pire, maire de Collias, avait présenté ses projets pour la Ville. L'un d'eux consiste à construire une micro-centrale hydroélectrique sur le Gardon. L'ancien maire, Benoît Garrec, a tenu à apporter quelques précisions. 

Il tient tout d'abord à rappeler que le projet d'arasement du seuil des Machines "a été écarté immédiatement, dès la première réunion, en 2015". Quand il était encore aux commandes en 2017, "un projet de reconstruction avec une passe à poisson qui prendrait la forme d'une brèche aménagée dans le nouveau barrage a(vait) été arrêté."

Le maire actuel, Jonathan Pire, considère que cette micro-centrale hydroélectrique aura sans doute moins d'impact sur le cours d'eau que cet ancien projet. Or, Benoît Garrec atteste que le projet de reconstruction avec une passe à poisson n'aurait pas forcément modifié le Gardon : "Le niveau de l'eau ne serait forcément impacté qu'en amont donc ça ne changerait strictement rien pour "l'activité". La biodiversité ne serait pas affectée, en tout cas beaucoup moins que par la présence de milliers de canoë et de baigneurs", dit-il s'appuyant sur un document de l'EPTB.

Jonathan Pire a avancé que le projet d'arasement partiel du seuil aurait coûté "entre 1 et 1,5 millions d'euros à la charge de la Ville". Aux yeux de son prédécesseur, ces chiffres sont faux. Celui-ci estime : "L'arasement aurait coûté 100 000 € subventionné à 80% soit 20 000€ pour la commune. Pour avoir de vrais chiffres, l'estimation d'installation d'une centrale hydroélectrique sur un barrage restauré est de l'ordre de 1,5 millions € auquel il faut donc ajouté la restauration du barrage qui pour l'instant est financé par l'agence de l'eau et dont la maîtrise d'ouvrage est totalement prise en charge par l'EPTB."

Marie Meunier

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