Publié il y a 1 an - Mise à jour le 19.07.2023 - B.DLC - 1 min  - vu 5365 fois

GARD Il paie 2 000 euros pour se faire tirer dessus et accuser sa femme

Un commerçant a été blessé en arrivant à son domicile. 

Deux coups de feu résonnent le 6 novembre dernier alors qu'il gare sa voiture et s'arrête devant chez lui. Blessé par les tirs à l'épaule droite et au mollet gauche, ce commerçant patron d'une superette dans les environs de Nîmes désigne immédiatement son épouse comme étant à l'origine des violences. Atteint légérement et pris en charge médicalement, il affirme aux enquêteurs que juste après la tentative d'homicide, il a de plus entendu la voix de son épouse dire au tireur "laisse tranquille". 

Pourtant, la thèse de la victime va rapidement être contredite par une analyse des tirs et des armes par l'expert en balistique, Alain Artuso. Ce dernier est parvenu à prouver que les tirs étaient à bout touchant et non pas de la part d'un tireur embusqué et loin de sa cible. L'enquête a alors pris une autre tournure et la victime est devenue auteur d'une "dénonciation mensongère à l'autorité judiciaire".

Le commerçant a été placé en garde à vue pour ces faits, puis en détention provisoire au mois de juin. Il venait ce mercredi 19 juillet devant la cour d'appel de Nîmes demander son contrôle judiciaire. Même s'il nie les faits, les enquêteurs ont retrouvé l'auteur des coups de feu qui accable lui aussi le commerçant en indiquant avoir été payé 2 000 euros par l'épicier pour exécuter ce curieux contrat.

Un commerçant qui n'avait selon l'enquête qu'un seul but : incriminer sa femme avec qui il est en instance de divorce. La décision de la cour d'appel doit intervenir dans les prochains jours. 

B.DLC

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