Même si le centre hospitalier Alès-Cévennes (CHAC) n'a "que" 14 ans, l'histoire hospitalière alésienne est bien plus ancienne. Elle remonte aux hôtels Dieu du Moyen Âge, comme nous le rappelle l'exposition 'Les hôpitaux d’Alès à travers le temps'. Jusqu'au 31 décembre, un "point d'étape de notre histoire" sera proposé par une dizaine de panneaux à l'accueil du CHAC, afin de "remettre les choses en place".
"Quatre grandes étapes" sont ainsi au cœur de cette histoire, comme le rappelle le directeur du CHAC, Christian Cataldo : "Le premier établissement avait couté environ 100 000 francs, soit 15 000 euros. Avec cette somme, on fait à peine 7-8 m² aujourd'hui." Mais l'"explosion démographique" liée aux mines au milieu du XIXe siècle avait obligé la création d'un autre hôpital, place Saint-Sébastien, avant celui route de Salindres en 1958 et enfin l'actuel en 2011, le premier français en Haute Qualité Environnementale.
L'occasion d'apprécier "l'évolution des modes de prise en charge et renforcer les liens avec le territoire" pour l'établissement aux 52 000 passages aux urgences par an.
Photos d’archives, plans d’époque, registres et documents administratifs reviendront sur cette histoire, qui continue de s'écrire : "La santé est la première préoccupation des Alésiens, rappelle le maire et président du comité de surveillance Christophe Rivenq. On se doit d'avoir, ici, les mêmes chances de survie qu'à Montpellier ou Paris."
Une bonne santé des services, qui sont aujourd'hui "un peu à l'étroit" en attendant les travaux d'agrandissements, et pourquoi pas un "futur nouvel hôpital dans 20-30 ans".