FAIT DU SOIR Entre sécurité et bien-être, Alès prépare sa rentrée scolaire

De gauche à droite : Le maire honoraire Max Roustan, le maire Christophe Rivenq, la responsable du Département Éducation pour Alès et Ales Agglo, Linda Amrane, et l'adjoint à l'éducation, Christian Chambon.
- CDÀ chaque rentrée son lot de nouveautés. Pour 2025-2026, la mairie d’Alès mise sur la sécurité dans les écoles, le bien-être des élèves et le soutien aux parents, tout en préservant ses engagements financiers, éducatifs et humains.
Sécurité, bonnes habitudes, confort, qualité d'enseignement et d'activités, accompagnements scolaires, périscolaires et extrascolaires... Le sujet de l'éducation est vaste et "une priorité" pour la mairie cévenole, ce pourquoi elle y accorde chaque année 10 % de son budget, soit 6,5 millions d'euros, plus un million d'euros de travaux. En ce sens, Christophe Rivenq et ses équipes ont dressé un plan d'attaque et défense pour l'année 2025-2026.
Prendre soin des élèves sur tous les plans
Dès ce 1ᵉʳ septembre, les élèves et parents alésiens pourront apprécier la mise en place d'une première mesure dans les 23 écoles alésiennes : un système d'alarme multirisque à trois boutons pour prévenir le Centre d'information et de commandement de la police nationale et le Centre de supervision urbain immédiatement en cas de risque naturel, industriel ou d'intrusion.
Autre système de défense annoncé pour mai 2026, "la généralisation d'un point fraîcheur et d'un réfrigérateur par école". Le maire d'Alès "insiste pour faire boire les enfants. Ce sont des gestes simples, mais à rappeler." Actés et signés, ces projets devraient précéder d'autres "dans les cartons" : une cantine pour l'école Montée de Silhol à la rentrée 2026 et la création d'une école au quartier du Rieu, dont "l'emplacement pose des problèmes de voisinage". Un des "efforts considérables consentis pour traiter de façon harmonieuse chaque quartier" prôné par Christian Chambon, adjoint à l'Éducation.
"Construire une politique éducative pragmatique et éducative" malgré la crise démographique
Avant cela, une classe s'ouvrira à l'école Josephine-Baker, mais trois autres sont en suspens. Les effectifs des établissements Germain-David, Marie-Curie et Claire-Lacombe seront ainsi comptés ce lundi, pour une décision du Directeur académique des services de l'Éducation nationale (Dasen) ce mardi : "Malheureusement, on observe une diminution du nombre d'élèves dans les écoles, à Alès, comme dans le Gard et en France, tout simplement car on fait moins d'enfants", concède Christophe Rivenq, confiant malgré tout de préserver ces classes.
Par ailleurs, Alès Agglomération a obtenu le label 'Cité Éducative', visant à "créer des communautés éducatives, comprenant des professionnels de l'éducation, de l'enseignement, des associations et des collectivités locales" sur les secteurs d'Alès, Anduze, La Grand'Combe, Les Salles-du-Gardon et Branoux-les-Taillades. Une belle avancée en vue d'établir davantage le "dialogue constructif avec les enseignants et les parents, pour construire une politique éducative pragmatique et éducative", souhaité par Christian Chambon.
Faire face aux problèmes d'argent public
Malgré "l'argent public un peu en difficulté", la municipalité maintient des budgets de fournitures scolaires de 51 € par élève et d'autres investissements matériels de 150 € par classe, sans compter les 260 000 € par an de transports scolaires pour les visites et sorties sportives, entre autres. Le CCAS proposera aussi un bon de 60 € à utiliser chez les commerces partenaires pour "l'aide à la pratique du sport et à la rentrée scolaire".
Côté restauration scolaire, un domaine "sanctuarisé" les familles en difficulté pourront toujours, "comme depuis 15 ans", profiter de repas à 1€, produits en circuits courts. Il devrait même être prochainement possible de payer ses repas sur la nouvelle application Alès & Moi.
En dehors des murs et horaires de classes, les ateliers d'accompagnement à la lecture et au langage continueront avec, au programme, 72 actions petite enfance, 18 actions péri-scolaires et 30 actions extra-scolaires.
"La vie ne se fait pas que dans les écoles"
L'accueil périscolaire persistera aussi en semaine, de 7h à 8h30, 11h30 à 12h15 et de 16h30 à 18h30 pour aider les parents aux horaires de travail contraignants. Un accompagnement "impératif et avec du sens malgré un coût considérable" assume la mairie, qui insiste néanmoins pour que cela reste "une solution quand on en a pas d'autre. Car le but n'est pas de se débarrasser de ses enfants en les y mettant le plus possible. La vie ne se fait pas que dans les écoles". Les dispositifs ‘Orchestre à l’école’, ‘Savoir rouler à vélo’ et ‘École de la découverte’ seront aussi maintenus à travers la ville.