Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 31.10.2021 - thierry-allard - 1 min  - vu 5312 fois

UZÈS « L’appel de détresse » de la pédopsychiatrie

Photo d'illustration (PHOTOPQR/LE PARISIEN/Arnaud Journois via MAXPPP) - PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Dans une lettre ouverte, les équipes de pédopsychiatrie d’Uzès, Bagnols et Beaucaire lancent « un appel de détresse au sujet du démantèlement de notre offre publique de soin. »

« Rappelons qu'il y a encore deux ans, la pédopsychiatrie du Mas Careiron disposait de 6 médecins et d'un assistanat pour trois CMPEA (Centre médico psychologique de l'enfance et de l'adolescence), trois HDJ (hôpital de jour) et d'une unité d'hospitalisation temps plein. Aujourd'hui, pour l'ensemble de ces services, la référence médicale ne repose plus que sur un seul médecin », développent les signataires.

Ils dénoncent également « les conditions actuelles de travail qui tendent à faire des unités de pédopsychiatrie des services dans lesquels les situations d'urgence sont priorisées entre elles. Les files d'attente s'allongent, laissant ainsi sur le carreau les nouvelles demandes. » Et ce alors que « la demande de consultation ne cesse d’augmenter. » De quoi, expliquent-ils, entraîner « des prises en charge tardives », et, in fine, « une aggravation des risques psychosociaux. » 

Les signataires, qui sont soutenus dans leur démarche par l’intersyndicale SUD-CGT-FO du Mas Careiron, concluent en demandant « à l'ARS (Agence régionale de santé) de prendre enfin ses responsabilités, d'arrêter de cacher la poussière sous le tapis. Nous demandons à travailler sereinement et à pouvoir proposer des soins dignes de tous, dans le respect des missions du service public. » 

Thierry Allard

Thierry Allard

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