« Dans les quelques métiers où on peut le faire, on propose le télétravail. Cela nous permet de nous différencier des concurrents dans un secteur en tension », confie Julien Féja, président de D&S. Ce groupe accompagne les entreprises dans la maîtrise de leurs risques, notamment en milieu nucléaire. Sachant qu’ils ne sont pas contraints d’avaler des kilomètres tous les jours, les candidats sont plus disposés à accepter un poste éloigné de leur domicile. Aujourd’hui quand il passe une annonce, ce chef d’entreprise spécifie si ce poste est « télétravaillable ».

À la sortie de la pandémie, le télétravail se faisait chez D&S, au cas par cas. Il y a deux ans, le dispositif a été formalisé : les postes éligibles peuvent le faire deux jours par semaine. Les salariés ne se sont pas jetés dessus. « Ils ont besoin d’être en présentiel, analyse-t-il. Tous les postes télétravaillables ne sont pas télétravaillés. »
Plus de 52 % de télétravail chez les fonctionnaires d’État
Les premières autorisations de télétravail ont été accordées en 2018 dans les services de l’État dans le Gard. Elles ne concernent alors « qu'un effectif très réduit ». Ma …