Publié il y a 13 h - Mise à jour le 02.05.2025 - Coralie Mollaret - 1 min  - vu 200 fois

LA GRAND’COMBE Meurtre dans une mosquée : pourquoi le parquet antiterroriste n’a-t-il pas été saisi ?

Ce vendredi, lors d'une conférence de presse organisée au Palais de justice de Nîmes

Un individu « sans revendication idéologique ». Ce soir, lors d’une conférence de presse, la procureure de la République de Nîmes a expliqué pourquoi, « à ce stade », le parquet national antiterroriste ne s’est pas saisi des faits.  

Ce vendredi, à l’occasion d’un point presse, la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, est revenue « sur ce que nous connaissons actuellement du déroulé des faits ». Le 25 avril, le jeune Aboubacar Cissé, originaire du Mali, a été tué de 57 coups de couteau. Une information judiciaire pour assassinat aggravé en raison de l’appartenance de la victime à une religion a été confiée à un juge d’instruction du pôle criminel de Nîmes.

« Une envie obsessionnelle de tuer »

La famille de la victime demande, elle, à ce que la justice antiterroriste se charge de l’enquête. La décision du parquet antiterroriste « n’est en aucun cas une relativisation de la gravité des faits commis qui, en l’état, font encourir la réclusion criminelle à perpétuité », souligne la procureure. Et de rappeler : « Le parquet national antiterroriste a, dès que les faits ont été découverts, mobilisé ses services. » Seulement, le ciblage du meurtrier « en raison de la race et de la religion n’est pas un critère suffisant, ni le caractère potentiellement international des informations ».

D’après les premiers éléments révélés par la procureure, « il est apparu que l’agression est le résultat d’un individu ayant agi dans un contexte isolé, sans revendication idéologique ou lien avec une organisation qui diffuserait une revendication idéologique qu’elle entendrait porter par l’intimidation ou la terreur ». Les ressorts pour agir de l’agresseur, a expliqué Cécile Gensac, sont rapidement apparus comme personnels, « une envie obsessionnelle de tuer ».

Coralie Mollaret

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