Publié il y a 5 h - Mise à jour le 30.10.2025 - AS - 2 min  - vu 794 fois

ASSEMBLÉE NATIONALE Non-consentement dans la loi contre le viol : les députés du Gard votent contre ou passent leur tour

Pascale Bordes, Yoann Gillet, Nicolas Meizonnet et Pierre Meurin : quatre députés RN du Gard.

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Dans un communiqué, Unitaires ! Gard (L’APRÈS, Debout !, Génération·s) explique : "Les six député·es d’extrême-droite du Gard ont, à cette occasion, révélé au grand jour leur positionnement antiféministe."

Hier, mercredi 29 octobre 2025, le Sénat a voté définitivement la proposition de loi modifiant la définition pénale du viol et des agressions sexuelles en intégrant la notion de non-consentement. Cette proposition de loi issue des travaux de la commission mixte paritaire a été adoptée par l’Assemblée nationale le 23 octobre 2025. Mais des députés du Gard ont voté contre.

En France, comme le rappelle le gouvernement, en 2023, on compte 114 100 victimes de violences sexuelles enregistrées par les forces de sécurité. La même année, 61 606 mis en cause pour violences sexuelles ont été enregistrés par la police et la gendarmerie et 6 356 ont été condamnés. La réforme votée à l'Assemblée nationale et au Sénat vise donc à introduire explicitement la notion de consentement dans la définition du viol. Cette évolution permet de mieux refléter la réalité des violences sexuelles. 

Dans un communiqué, Unitaires ! Gard (L’APRÈS, Debout !, Génération·s) explique : "Les six député·es d’extrême-droite du Gard ont, à cette occasion, révélé au grand jour leur positionnement antiféministe. Pourtant, l’actualité locale a récemment mis en avant l’impérieuse nécessité de déployer de nouveaux moyens pour lutter contre le viol et les agressions sexuelles. Les deux procès de l’affaire Pélicot qui se sont déroulés à Avignon et à Nîmes à quelques mois d’intervalle, ont permis de constater l’ampleur du phénomène et le déni qui y est encore attaché. Cette affaire a d’ailleurs provoqué un émoi considérable dans la population. Mais, encore une fois, l’extrême-droite prouve qu’elle se moque des intérêts des femmes. Nous condamnons ce positionnement des député·es d’extrême-droite du Gard qui va, comme toujours, à l’encontre des droits des femmes."

La réalité des votes des députés suivant l'analyse du scrutin de l'Assemblée nationale à retrouver ICI : Yoann Gillet (1ère circo) a voté contre, tout comme Alexandre Allegret-Pilot (5e circo). Nicolas Meizonnet (2e), Pascale Bordes (3e), Pierre Meurin (4e) et Sylvie Josserand (6e) n'ont pas pris part au vote.

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