C’est dans la maison dédiée à l’accueil de jour, dans le quartier de Vacquerolles à Nîmes, que Laurent Burgoa a rencontré les personnels ainsi que les bénéficiaires de l’association Vivadom. Une journée « où l’humain était placé au centre de vos préoccupations », a remarqué le parlementaire. « Ces personnes âgées souffrent de troubles cognitifs. C’est à nous de nous adapter à elles et pas l’inverse », ajoute Laetitia Bombled, aide-soignante attachée à l’accueil de jour.

Le directeur de la structure, Guillaume Natton, rappelle : « Au départ, quand nous avons créé l’accueil de jour il y a dix ans, personne n’y croyait vraiment et nous avons été très critiqués. » Et d’ajouter : « Nous avons construit ce bâtiment comme une maison. L’idée est que ce soit un complément avec l’aide à domicile. Un lieu pour continuer de se sociabiliser. D’ailleurs, ça permet de faire ralentir les pathologies. »

Difficulté de recrutement

Lors de la crise sanitaire, les aides à domicile ont été en première ligne. Mal rémunérées, leur travail au sein de la société est apparu indispensable. Guillaume Natton rappelle qu’aujourd’hui « 98 % de ses salariés sont des femmes. Nous avons de gros problèmes de recrutement. Ce sont des métiers difficiles où l’on commence tôt le matin et où l’on finit tard le soir. » Quant à la rémunération : « Les salaires flirtent avec le SMIC. » Au sénateur Laurent Burgoa de se mettre à disposition de Vivadom : « Si vous avez besoin, je peux vous aider à rencontrer le ministre des Solidarités. »