Que vont-ils devenir ? Si, à l’approche des municipales, l’attention est focalisée sur les candidats, les directeurs de l’administration des mairies peuvent, eux aussi, être sur la sellette. La semaine dernière, le président du syndicat SNDGCT, Olivier Petronio, a été réélu pour un mandat de trois ans, à l’occasion de leur assemblée générale.

Derrière cet acronyme barbare « SNDGCT », sont regroupés 72 directeurs généraux des mairies, des établissements publics, ainsi que des secrétaires généraux employés dans les petites communes. Régulièrement, le syndicat organise des rencontres visant à développer les compétences de ses adhérents. « Nous en avons fait une sur la décharge de la fonction », explique-t-il.

La décharge, c’est une procédure consistant à mettre fin aux fonctions d’un directeur général des services. Le DGS, « c’est le chef d’orchestre des politiques publiques. Sauf que ce n’est pas lui qui écrit la partition, mais le maire », rappelle Olivier Petronio. Autant dire que le duo « maire / DGS » ne doit pas avoir de fausses notes…D’après la loi, un maire nouvellement élu doit respecter un délai de six mois avant de « décharger » son DGS pour en recruter un autre.

Vague de départ aux prochaines municipales

« Le plus souvent, le directeur trouve un poste en lien avec son grade (catégorie A). On dit au maire qu’il vaut mieux aider le collègue à partir, autoriser son départ en formation, plutôt que de le décharger et continuer à payer son salaire en plus de celui de son remplaçant… », éclaire Olivier Petronio. Les municipales de 2026 marqueront une vague de départs de plusieurs maires (La Calmette, Montmirat…). « Notre rôle est d’accompagner les maires jusqu’à la fin de leur tâche », rappelle Olivier Petronio, par ailleurs DGS à Poulx où la maire sortante, Sylvie Campeyron, ne se représentera pas.