Objectif Gard : Vous venez d'inaugurer un nouveau groupe scolaire, qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Alain Dalmas : Je suis très heureux, nous avons bien travaillé pour Garons. Nous avons eu quand même des difficultés pour faire cette école. Mais Yves Rodriguez, premier adjoint délégué aux Bâtiments communaux, a très bien mené le chantier. Ça me touche beaucoup de savoir que ce bâtiment va rester ici pendant des siècles. Puis, mon arrière-petite-fille viendra ici un jour donc c’est émouvant. Garons avait besoin de cette école. Elle représente l’avenir de notre commune. L’avenir est là.

Pourquoi avez-vous décidé de nommer cet établissement Francis Soirat ?

J’ai travaillé avec Monsieur Soirat en tant que conseiller municipal, ça remonte à très loin. C’est un homme qui était formidable. Il était à la portée des enfants et des jeunes. J’ai toujours souhaité que ce bâtiment porte le nom d’un Garonnais. Certains avaient proposé le nom de Samuel Paty, ce brave professeur qui, malheureusement, s'est fait égorger. Malgré tout le respect que je porte à cet homme, je n’ai pas souhaité. Francis a fait beaucoup de choses pour Garons. Nous n'étions pas souvent d’accord politiquement. (Rires) Mais, il a fait énormément pour notre commune donc c’était logique qu’on appelle cet établissement Francis Soirat.

Avez-vous de nouveaux projets pour Garons ?

Il me reste deux ans. Je m’en vais bientôt. Avec l’équipe que j’ai eu l’honneur de présider, nous avons fait beaucoup de choses. Je ferais ma checklist avant de partir, mais nous pouvons être heureux de nos différents projets mis en place. Nous sommes en train de créer une maison médicale pour les Garonnais. L’architecte travaille sur le projet. C’est une belle initiative pour la commune.

Vous êtes élu depuis plus de 50 ans. Quels sont les projets dont vous êtes le plus fière ?

Il y en a plusieurs, mais je suis très content d’avoir vu grandir Garons. C’est très bien que la mairie ait mis en place le stade et la salle des sports pour les enfants et les jeunes. Nous avons fait énormément de choses. Et aujourd'hui, nous avons créé une école.

Avez-vous des nouvelles du projet de la société Virbac ?

Non, je ne sais rien du tout. D’abord ce n’est pas chez nous, c’est sur Saint-Gilles. Et nous n’avons plus aucune nouvelle. Ce ne sont pas mes affaires, honnêtement, je n’ai pas d’avis sur la question.

Comment allez-vous au niveau de la santé ?

Ça va. J’ai un problème de jambe, mais à part ça tout va bien. Je suis heureux car j’ai deux petites-filles et je suis arrière-grand-père, donc je profite. Dans deux ans, je tirerai ma révérence.