Cette fois sera-t-elle la bonne ? Il y a six ans, l’échec de l’inscription de « Nîmes, l’antiquité au présent » avait fait l’effet d’une bombe. « La ville a su rebondir en proposant une nouvelle candidature », ont salué à l’unisson les nombreux invités présents lors de la soirée de soutien organisée par la Ville ce vendredi. Plusieurs élus et responsables du patrimoine se sont succédés pour expliquer la notion universelle de la Maison Carrée : « Un monument qui a été construit avec une grande ambition : paix et jeunesse. L’empire romain a su tenir en place parce qu’il a accepté la diversité des peuples. »
Chef de la mission patrimoine, Bruno Favel, indique : « L’Unesco se dirige davantage vers le classement du patrimoine naturel et des pays en difficulté. » Le maire d’Albi, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, - dont la cité épiscopale a été classée en 2010 - a attesté de la hausse de la fréquentation touristique : « Nous avons eu deux fois plus de visiteurs, soit 1,3 million par an pour une ville de 50 000 habitants. » Et au président du site du Pont du Gard, lui-aussi classé à l’Unesco - Patrick Malavieille de conclure : « La préservation du patrimoine est un enjeu de civilisation. »
La 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial se tiendra du 10 au 25 septembre à Riyad.
