NÎMES La (petite) revanche de Monique Boissière...

Lors du comité syndicat du Scot, ce mardi après-midi
- Droits réservésFidèle au maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, Monique Boissière n’avait pas été nommée adjointe au cours de cette mandature 2020-2026.
Qui est Monique Boissière ? C’est cette ex-adjointe au personnel et aux anciens combattants qui n’avait pas eu de poste d’adjointe sous cette mandature 2020-2026, la dernière de Jean-Paul Fournier. Pour autant, cette commandante retraitée de l’armée française avait toujours été fidèle au maire Les Républicains. Lors de l’éviction du premier adjoint Julien Plantier et de ses soutiens, Monique Boissière n’obtient rien. Pire, elle est rabrouée : « Le maire lui aurait dit qu’à 78 ans, il fallait qu’elle se ménage… »
Entre-temps, Monique Boissière a endossé le rôle de référente de Bruno Retailleau dans le Gard, lors de la campagne pour la présidence du parti. Un rôle pas toujours simple à jouer puisque certains de ses petits camarades pro-Laurent Wauquiez n’ont pas toujours été fair-play. Qu’importe, Bruno Retailleau l’a emporté. Et sa victoire est passée par le Gard.
Ce mardi, Monique Boissière a fait coup double. Si elle n’obtient toujours pas de poste d’adjointe, elle peut se consoler avec une vice-présidence au Scot Sud Gard, où elle est en charge d’aménager le territoire. Hier, en début d'après-midi, elle a recueilli 22 voix sur 24, dont un blanc et un nul. Plus tard, elle a été élue vice-présidente au Sitom, le syndicat de gestion des déchets. Une élection plus serrée : Monique Boissière l'a emportée avec 17 voix contre 14 pour la communiste Sylvette Fayet, qui s'est présentée contre elle.
Ces deux postes étaient occupés auparavant par Julien Plantier. Le malheur des uns fait (parfois) le bonheur des autres...