RETRAITES Michel Sala, député Nupes du Gard : "Je ne suis pas sûr qu'on y arrive sans pression sur Les Républicains"

Michel Sala lors du meeting contre la réforme des retraites, le 3 février, à l'espace Cazot
- (photo François Desmeures)Debout sous une pancarte "Démocratie" lors du discours d'Élisabeth Borne qui annonçait le déclenchement de l'article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, Michel Sala a vécu, comme ses confrères, une journée mouvementée à l'Assemblée nationale. Face à l'incertitude sur l'issue des motions de censure, il appelle à poursuivre et renforcer la moblisation de la rue pour faire chuter la réforme. Entretien.
Objectif Gard : Vous attendiez-vous à l'utilisation de l'article 49.3 ? Plus globalement, comment avez-vous vécu la folle journée d'hier ?
Michel Sala : Je pensais que l'accord entre Renaissance et Les Républicains était plus fort que cela. Donc, je suis un peu étonné de ce 49.3. Si on avait été jusqu'au vote, on sait maintenant que la loi ne serait pas passée. Au final, c'est un sentiment de colère qui s'est vu dans l'Assemblée nationale. On l'a montré de façon véhémente, en phase avec ce qui se passait dans la rue, dans presque toutes les villes de France, jusqu'à Alès, Le Vigan ou Nîmes.
Pensez-vous, désormais, que la ou les motions de censure rassembleront les suffrages de ceux qui s'apprêtaient à voter contre la réforme ?
Je ne suis pas sûr du transfert des voix, les votes sont de deux natures différentes. On peut aussi être étonnés. Mais je ne suis pas sûr qu'on y arrive sans pression sur les LR (Les Républicains). Il s'agit d'une censure du Gouvernement. Mais c'est surtout pour faire en sorte que cette loi ne s'applique pas.
Si aucune motion de censure n'obtenait la majorité, quels moyens d'action vous resteraient-ils ?
Comme on n'est sûrs de rien, il n'y a que la mobilisation de la rue qui comptera. C'est dans ce sens que j'irai, demain matin vers 11h, à la centrale hydroélectrique de Pied-de-Borne (Lozère), bloquée depuis une semaine, leur apporter un chèque de 10 000 € qui provient de la caisse de grève de la France insoumise.
Ne craignez-vous pas que la mobilisation de rue ne prenne désormais un tour violent ?
Il faut que la mobilisation soit plus déterminée que maintenant. Mais il ne faut pas que ça dégénère, en évitant le piège des dégradations. On cherche quelque chose de nouveau dans l'action. Mais c'est certain, il faut continuer, en étant de plus en plus déterminés.
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