Publié il y a 1 an - Mise à jour le 07.02.2023 - François Desmeures - 2 min  - vu 1287 fois

LE VIGAN Près de 600 manifestants pour la troisième mobilisation tardive

(photo François Desmeures)

Au Vigan aussi, on manifeste les jours d'appel national, ou plutôt les soirs, pour attirer un maximum de monde. Comme ailleurs, la troisième journée a moins mobilisé mais certains se préparent à une journée marathon samedi. 

(photo François Desmeures)

Les rues de la sous-préfecture commencent à se vider quand, à 18h, environ trois cents personnes se retrouvent devant la mairie du Vigan. Très peu de chasubles syndicaux, contrairement aux manifestations des villes de taille plus importantes, mais une foule mélangée, des enfants aux personnes âgées, qui a grossi au fur et à mesure de l'avancée de la manifestation sous le parc des Châtaigniers, puis devant la sous-préfecture et le long des quais. 

De l'avis général, les deux premières mobilisations étaient plus fournies. Environ 1000 et 700 personnes. Mais la manifestation de ce mardi soir aura bien rassemblé 600 opposants à la réforme des retraites. "On fait une mobilisation le soir pour permettre aux gens de venir", explique Delphine, déléguée CFDT qui travaille à l'hôpital local. Et qui sait de quoi elle parle, puisque elle comme ses collègues sont souvent réquisitionnés parmi les 179 agents de la structure de santé. 

Passage devant la sous-préfecture, toujours sans occupant • (photo François Desmeures)

"C'est bien, c'est mélangé, constate la jeune femme. Il y a des retraités, des actifs, on est solidaires." Sa collègue de la CGT, Coralie Jonget, a rencontré "des gens qui n'étaient jamais venus manifester". Et toutes deux se projettent déjà vers samedi, qui commencera par un rassemblement à midi à Ganges, pour partager des grillades, suivi d'une manif à 13h devant la mairie. À moins que certains ne décident de partir pour le défilé montpellérain de 13 heures. Ou ne préfèrent bifurquer vers le rassemblement nîmoise de 14h30, après celui de Ganges. 

En attendant, les deux syndicats essaient de fortifier l'aide aux grévistes, avec un bal organisé le 4 février dernier ou bien la diffusion, le 16 février, au cinéma le Palace, du film Les Jours heureux. Ces temps-ci, il s'agit surtout des jours de lutte. 

François Desmeures

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