
Le 1er salon des maires du Gard a été inauguré ce matin à Alès, en présence de nombreux élus du département. Alors que les communes font face à une forte baisse des dotations budgétaires de l'Etat, le préfet et le nouveau président du conseil départemental Denis Bouad ont tenté de rassurer les maires.
C'était ce matin la première sortie officielle du nouveau président PS du conseil départemental Denis Bouad. Fraîchement élu dans un hémicycle où il faudra désormais composer avec une présence très forte de la droite, le maire de Blauzac a commencé le marathon du compromis qu'il devra mener pendant 6 ans. Dans un contexte de disette budgétaire, il a ainsi réaffirmé son soutien aux communes, tout en adoptant un discours proche de celui des candidats du Bon sens gardois, axé sur l'économie du territoire. "Quelle place voulons-nous donner au Gard dans cette grande région? Notre premier défi est l'activité économique et nous devons répondre au cancer qui gangrène notre société, le chômage. Pour ce faire, nous devons accompagner les communes. Nous serons là pour aider vos projets", a-t-il martelé.
De son côté, le préfet Didier Martin, représentant d'un Etat en mauvaise posture, a appelé les maires et les élus à s'adapter à la baisse des dotations budgétaires par diverses moyens : mutualisation des services - comme l'a fait Alès -, fusion ou suppression de certains syndicats publics en fonction des compétences (CIVAM...). "Il faut économiser 1,6% des recettes totales des collectivités. C'est un effort difficile mais proportionné et équitable, qui n'est pas hors de portée", a-t-il justifié, rappelant toutefois que les dotations de solidarité et d'équipement du territoire étaient maintenues voire augmentées, à la mesure des besoins de chaque commune.
Tentant toujours de rassurer les élus, Didier Martin en a profité pour annoncer que, suite aux inondations, l'Etat débloquerait prochainement 12 millions d'€ pour les biens sinistrés non assurables, en plus des 10 millions déjà octroyés cet automne. "J'espère signer les premières notifications cette semaine".
Le développement économique a besoin d’une politique globale et non de mesurettes ponctuelles et de saupoudrage.
Les entrepreneurs veulent une ligne claire, qui ne change pas tous les 4 matins, une fiscalité adaptée, une concurrence loyale, des banques qui s’investissent et non qui torpillent les PME pour mieux assurer leurs placements dans leurs multinationales…
Oui c’est d’une politique globale et de fond dont nous avons besoin.
Faudrait déjà économiser sur les grands projets inutiles,imposés et coûteux comme celui envisagé par l’Agglo pour une petite caste golfique sur la commune de St Hilaire de Brethmas. Petite caste certes mais grosse base électorale en particulier financièrement de Max Roustan.
Encore un COCO malade tout pour lui rien pour les autres et de plus il n’y a rien à voir à 15heures , les volets sont fermés.