Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 02.06.2016 - elodie-boschet - 2 min  - vu 519 fois

ALÈS Dernier café-croissance de la saison à la clinique Bonnefon

Au centre, Fabienne Cuny, directrice de la clinique et Patrick Giordani, président du groupe. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Pour ce dernier café-croissance de la saison, les acteurs économiques du territoire se sont retrouvés, ce jeudi matin, à la clinique Bonnefon d'Alès.

Elle existe depuis plus d'un siècle. Installée sur l'avenue Carnot, la clinique Bonnefon est toujours là aujourd'hui. Pourtant, il y a trois ans, l'établissement a frôlé l'échec économique. "Nous sommes une entreprise de santé qui a failli mourir", déclare Patrick Giordani, président du groupe Hexagone Hospitalisation Sud Est, déjà propriétaire des Franciscaines et de la Polyclinique du Grand Sud à Nîmes avant de reprendre la clinique alésienne en 2012. L'établissement fonctionne sur le principe d'un actionnariat familial indépendant, avec une autonomie de gestion. "Ainsi, quand ça va mal, l'équilibre des comptes incombe à l'entreprise. Nous ne sommes pas sauvés par l'État", précise le président.

Cette mauvaise passe derrière elle, la clinique déploie aujourd'hui un projet médical fondé sur une approche globale du patient, avec la priorité aux actes non invasifs. "On travaille sur un parcours innovant du malade dans lequel l'ambulatoire est devenu la règle". Par exemple, pour une opération de la cataracte, l'équipe médicale estime que le client ne doit pas rester plus de deux heures dans l'établissement. Les professionnels mettent également en place des pratiques favorisant une réhabilitation accélérée du patient, de manière à ce qu'il puisse rentrer chez lui le plus rapidement possible.

Chaque année, environ 20 000 personnes se font soigner à la clinique Bonnefon. 250 salariés y travaillent, dont 50 médecins. 11 salles d'opération existent mais aussi un service d'urgence 24h sur 24, un laboratoire de biologie, une imagerie (scanner, IRM), un espace de kinésithérapie et balnéothérapie ou encore un centre de consultations "qui permet de favoriser les dialogues entre les différents spécialistes", souligne Patrick Giordani. L'établissement compte bien poursuivre sa progression avec, prochainement, l'installation d'un second appareil d'IRM mais aussi le rachat de la tour EDF, située juste à côté, pour développer de nouvelles activités médicales.

Elodie Boschet

Economie

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