Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 22.09.2016 - anthony-maurin - 3 min  - vu 200 fois

JEUDI SPORT A Nîmes, on en a marre de cette pelouse-là!

Féthi Harek, capitaine nîmois, va sans doute remotiver ses troupes avant le déplacement de vendredi à Ajaccio (Photo Anthony Maurin).

Bernard Blaquart, entraîneur du Nîmes Olympique évoque les soucis récurrents et problématiques de la pelouse du stade des Costières (Photo Anthony Maurin).

Evidemment, elle est la même pour les 2 formations qui s'affrontent mais la pelouse du stade des Costières insupporte les Crocos qui ne peuvent pas produire le jeu attendu par leurs spectateurs.

Lors de la 8ème journée encore, le stade des Costières ne comptait que 5010 personnes dans ses tribunes. Si l'équipe nîmoise venait de réaliser 2 belles prestations pour autant de victoires à l'extérieur, quand elle évolue à la maison, les rouages ensablés font grincer le jeu croco et la pelouse n'y est pas pour rien.

Pour Bernard Blaquart, entraîneur nîmois un poil irrité à la sortie du 2-2 face à Troyes, "Ce match a été énervant, le scénario a été compliqué mais les 2 équipes ont beaucoup de mérite car ce terrain n'est même pas un terrain de football, on ne devrait pas avoir le droit de jouer sur une telle pelouse… Un jour il y aura un blessé grave là-dessus! Sur le deuxième but Rachid Alioui est en position de tir, il y a un faux-rebond et dans la foulée on prend un but... Un a la plus mauvaise pelouse de Ligue 2 mais là, on bat tous les records!".

Comme toujours en début de saison depuis une décennie, la pelouse du stade des Costières est dans un piètre état. Des trous, des bosses, très peu de verdure et des mottes de terres qui jonchent le rectangle vert, pas de quoi faire rêver les Anglais. Une fois les premières pluies venues et jusqu'au mois de mars prochain, la pelouse devrait reprendre des couleurs... D'ailleurs, n'y a-t-il pas une analogie à remarquer entre l'état de la pelouse et les bons résultats hivernaux habituels des Crocos? Certainement.

Si évidemment l'état calamiteux de la pelouse n’est pas la seule explication au jeu fourni, l'état du pré reste la base de la production d'un jeu plaisant et rapide... "Il y a quand même eu 4 buts! Sur un terrain comme ça, le jeu est forcément lent. Il est indigne d’une équipe le Ligue 2! Je ne comprends pas pourquoi nous ne sommes pas capables d’avoir une belle pelouse à Nîmes alors qu’il y en a une à Vergèze par exemple…" serine à juste titre le technicien Croco rappelant le mérite de son équipe à revenir dans la partie et à ne rien lâcher.

Le capitaine nîmois Féthi Harek prend les devants et rappelle les bases du métier. "Si on veut prétendre à la première partie de tableau, il faut faire mieux! La pelouse est incroyable et la Mairie ne respecte pas notre travail, quelque chose est à faire rapidement sinon ils cela veut dire qu'ils n’ont rien compris! Lors des 2 derniers matchs à l'extérieur on arrivait à jouer mais on n'y parvient pas chez nous… Il faut vraiment faire quelque chose! On ne peut pas faire une saison complète sur une pelouse comme ça, on attend beaucoup de nous! Ce n’est pas un jeu, c’est un travail, nous ne sommes pas en DH, on a besoin d’un outil performant et là, c’est plus possible! Il faut peut-être envoyer une lettre au Ministre des Sports car quand on joue, au moindre appui la pelouse se dérobe, il y a de gros risques de blessure!".

Et le capitaine Croco de poursuivre sa logique et tragique litanie concernant l'état la pelouse. Prière suivie par les équipes adverses avec des propos tendus de la part de Jean-Louis Garcia, entraîneur de Troyes.

Gauthier Gallon, portier Croco, a du mal à accueillir ce match nul (Photo Anthony Maurin).

2-2 contre une belle équipe à la maison n'est pas synonyme de début de crise, surtout que les Crocos sont parvenus à égaliser en toute fin de match. "Finalement, c’est un bon point de pris… On avait à cœur d'en prendre 3 mais on a manqué de justesse dans les passes, de précision et le terrain ne nous permet pas de jouer au ballon. Si seulement on avait une bonne pelouse comme à l’extérieur… On se régale là-bas! Heureusement qu’ici on a le public mais il veut voir du jeu qu'on ne peut pas lui fournir" poursuit Gauthier Gallon.

Autre amertume, celle du gardien Gauthier Gallon qui a stoppé un pénalty mais qui n'a rien pu faire sur le second sifflé par M. Brisard. "On avait pour but de bonifier nos 2 victoires à l’extérieur. On a dû jouer à 12 contre 11 avec un arbitre qui n'était pas à la hauteur. Le pénalty en seconde période est inexistant mais il a le mérite de relancer Troyes... A 11 contre 10, on n’a pas le droit de s’énerver mais Darbion me dit qu’il était obligé de se laisser tomber et que l’arbitre est tombé dans le panneau. Bravo à lui et a l’arbitre! ".

Anthony Maurin

Nîmes Olympique

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