PONT-ST-ESPRIT Un chantier éducatif pour embellir la place George-Ville
Elle est en plein dans le centre ancien de Pont-Saint-Esprit, au pied du prieuré et du temple, et elle avait besoin d’un bon rafraîchissement.
La mairie avait déjà repris le fleurissement de la place George-Ville l’année dernière mais un effort restait à faire sur le mobilier urbain, quelque peu décati.
« Reprendre un rythme pour se lever le matin »
Cette fois, ce ne sont pas des agents municipaux qui s’en sont chargés, mais des jeunes âgés de 18 à 20 ans, éloignés du monde du travail et chapeautés par l’association Présence 30. Du 11 au 29 septembre, Sébastien, Gwendal, Frédéric et Saïd ont, avec le matériel fourni par la municipalité et sous l’autorité de l’éducateur de Présence 30 Saïd Bougsissa, repeint le kiosque, les bancs et les corbeilles de la place.
L’idée est de leur remettre le pied à l’étrier : « l’intérêt de ce chantier est de se réveiller le matin avec un objectif, un travail », souligne l’adjoint au social Jean-Marie Daver. D’autant que, comme le précise Saïd Bougsissa, « on a aussi travaillé dans le cadre de la recherche d’emploi, on a refait les CV et creusé les projets professionnels et personnels. »
Du côté des quatre jeunes, le bilan est positif : « c’est une très bonne expérience, on apprend le travail en équipe et le respect envers les autres », commente Sébastien, quand Gwendal, qui reconnaît que « ça faisait deux ans (qu’il) ne faisai(t) rien », estime que le chantier a été « une bonne chose pour (lui) » qui va « (l’)aider pour la suite. » « Ce n’est pas mon métier, mais j’ai appris », note Saïd, quand Frédéric souligne un préalable qui n’était plus vraiment évident, à savoir que ce chantier l’a aidé à « reprendre un rythme pour se lever le matin. » Et plus largement reprendre confiance en eux : « ils ont des compétences et des capacités », rappelle le médiateur de la commune Moussa Cherifi.
Côté ville, on est satisfait du résultat et on invite, par la voix de l’adjoint aux travaux, les jeunes « à s’approprier le quartier. » Les quatre jeunes résident en effet dans le centre ancien, classé prioritaire dans le cadre de la nouvelle politique de la ville. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le projet a vu le jour et a pu être financé d’une manière paritaire, la Ville, le Département et l’Etat, via le Commissariat général à l’égalité des territoires, ont chacun misé 4 200 euros sur l’action.
Thierry ALLARD
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