DÉPARTEMENT Les agents de nouveau mobilisés

On prend les mêmes et on recommence ! Depuis bientôt trois ans l’exécutif (PS-PCF-EELV) s’est lancé dans une politique de rigueur. L’envolée des dépenses sociales et la baisse des aides de l’État ont grévé les finances du Département, au point de menacer son existence.
Seulement voilà : ces économies déplaisent à la CGT qui préférerait que la collectivité aille récupérer auprès de l'État le reste à charge lié aux dépenses sociales, soit 90M€ ! Une utopie ? Ce jeudi a Saint-Gilles, le syndicat s'est une nouvelle fois mobilisé à l’occasion du débat d'orientation budgétaire 2018. Christophe Jeanjean, secrétaire CGT dénonce : « Des centres médicaux sociaux fermés certains jours faute de personnel… Des postes supprimés dans les unités territoriales, les parcs, les centres d’exploitation... Le vote du budget 2018 doit soutenir le service public et non l’achever ! »
Parallèlement, cette baisse des dépenses est un prérequis pour la droite et le centre. En majorité relative, la gauche doit obtenir l’abstention d’une partie des élus d'opposition afin d'entériner son budget. Jeudi, au cours de cette même séance, le président du principal groupe d’opposition Laurent Burgoa a regretté « la marche arrière de l'exécutif en matière de réduction des effectifs » et dit douter de « l’expérimentation du télétravail pour les agents du Département. » Selon lui, « les réformes, mutualisations ou économies n’impliquent pas forcément une baisse du service rendu. » Un partout. Balle à la gauche qui, depuis trois ans, est prise entre ces deux feux.
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com