Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 06.12.2019 - tony-duret - 2 min  - vu 913 fois

MUNICIPALES Alès : une « vraie liste citoyenne » en gestation

Une partie des membres de cette liste qui se veut vraiment citoyenne. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Ils n’étaient qu’une petite dizaine autour de la table, hier soir, pour une réunion de travail, notamment destinée à trouver le nom de leur mouvement, mais ils seraient en réalité une trentaine de « vrais citoyens » prêts à présenter une liste aux Municipales d’Alès.

Qui aura la liste la plus citoyenne ? Cela semble être tout l’enjeu de l’élection municipale qui se profile tant les différentes listes cherchent à mettre en avant leur citoyenneté. En début de semaine, le communiste Paul Planque, pourtant entouré d’une dizaine d’hommes et de femmes politiques de Gauche, lâchait l’argument imparable : « Ici, il n’y a que des citoyens ».

Un argumentaire qui fait sourire les « vrais citoyens » qui étaient réunis jeudi soir à la Brasserie de l’Hôtel de Ville à Alès. « On aurait accepté de partir avec eux s’il y avait eu des citoyens non encartés dans leur mouvement, et non pas une liste menée par des politiques qui à la fin désigneront Paul Planque », déplore le médecin et ancien socialiste, Fabien Gabillon, entouré de quelques visages connus comme l’Insoumis André Borg ou une figure des Gilets jaunes, Gimmy Pages.

« On veut une nouvelle démocratie locale, c’est ce que l’on souhaite défendre et nos propositions seront orientées là-dessus », explique Fabien Gabillon. Quand on lui rappelle son passé socialiste (il figurait sur la liste de Jean-Michel Suau en 2014, Ndlr), le médecin a son antidote : « Je signale que je ne suis plus d’aucun parti depuis six ans. Et puis, on ne demande pas aux gens de ne pas avoir de passé. Pour le passif, c’est différent », sourit-il en reprenant le célèbre mot de Mitterrand. Comme quoi le socialisme n’est jamais bien loin… Quant au devenir de ce mouvement, les membres sont encore prudents : « On veut être en mesure de constituer une liste. Nous déciderons qui doit la mener fin décembre, si notre démarche se poursuit », conclut Fabien Gabillon. Patience.

Tony Duret

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