Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 16.09.2020 - stephanie-marin - 2 min  - vu 1581 fois

GARD Grève et manifestation du 17 septembre : "Nous demandons un plan de rupture"

(Photo d'illustration : Phillippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

La CGT, FSU et Solidaires appellent à une journée de grève et de manifestation le jeudi 17 septembre.

Dans le Gard, la CGT, FSU et Solidaires appellent le plus grand nombre à battre le pavé à Alès, Nîmes et Bagnols-sur-Cèze ce jeudi. "Nous demandons un plan de rupture qui doit passer par une hausse des salaires, la réduction du temps de travail à 32 heures et la suppression de la réforme des retraites, indique la CGT, porte-parole de l'intersyndicale. La situation impose des mesures de transformation profonde en totale rupture avec les politiques économiques et sociales actuelles. Avec ce plan de relance d'une centaine de milliards d'euros annoncé par le Gouvernement, on reprend les mêmes vieilles recettes, On répond à 99% à des revendications du Medef et du patronat et à 1% des revendications des salariés", réagit l'intersyndicale.

Le contexte sanitaire aura-t-il un impact sur la manifestation du 17 septembre ? Du côté de l'organisation, tout sera mis en oeuvre pour garantir le respect des mesures barrières. Le port du masque sera obligatoire. "Nous pourrons en fournir à ceux qui n'en auront pas. Il y aura du gel et des lingettes dans le camion qui précèdera le cortège. En ce qui concerne les porteurs de la banderole, ils seront séparés d'un mètre les uns des autres", assure Thierry Ménard, secrétaire général adjoint par intérim avec Bruno Rivier, de la CGT du Gard.

Une journée placée sous le signe de l'offensive

Malgré ce dispositif sanitaire, les organisations syndicales s'attendent à ce que la peur de la covid-19 ait pour conséquence une mobilisation, en tout cas pour la manifestation, qui ne soit pas à la hauteur des espérances. "Mais, j'ai l'impression qu'on remet beaucoup en cause nos libertés individuelles. Il ne faudrait pas faire ci, faire ça, aller dans nos familles, etc., parce que c'est dangereux et ça l'est. Par contre, dans l'Éducation, qu'on soit 40 par classe, au niveau du travail, ça gêne beaucoup moins", lance Bruno Rivier.

Ce dernier indique que des appels à la grève ont été lancés "au CHU de Nîmes, à l'hôpital d'Alès, de Bagnols, à la plateforme chimique de Salindres, dans le secteur de l'énergie, chez les cheminots, le Trésor public, Schneider Electric, le conseil départemental, Orange, La Poste, etc." Reste à savoir s'ils seront suivis, "mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a une volonté de la part de l'intersyndicale de placer cette journée-là sous le signe de l'offensive." Trois rendez-vous seront proposés sur le département : devant le Pôle emploi Cévennes à Alès, à 10h, pour rejoindre la sous-préfecture, sur le parvis de la Maison carrée à Nîmes, à 14h30, pour une marche en direction de la préfecture et un rassemblement à 18h devant le Monuments aux morts à Bagnols-sur-Cèze.

Stéphanie Marin

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