Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 09.11.2020 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 706 fois

DÉPARTEMENT L'élection du président devrait se tenir le 27 novembre

La porte du bureau du président du Conseil départemental du Gard (Photo : Coralie Mollaret)

Malgré la crise sanitaire, le Gouvernement a autorisé la réunion des différentes assemblées délibérantes, dans le respect des règles sanitaires. 

Une élection prévue le vendredi 27 novembre. C’est la direction vers laquelle s’orientent les élus du Conseil départemental du Gard. Élu au Sénat en septembre, Denis Bouad a dû céder son fauteuil de président à son premier vice-président, Alexandre Pissas. Depuis le 28 octobre, l’élu du canton de Bagnols/Cèze gère la collectivité par intérim. Selon la loi, le socialiste a un mois pour procéder à l’élection à la présidence.

Dans le Gard, cette élection est placée sous le feu des projecteurs. En situation de majorité relative, la Droite cherche une stratégie pour essayer de faire tomber la collectivité historiquement à Gauche. Sur le perchoir, Alexandre Pissas, encore sonné par sa défaite aux Sénatoriales, se serait pas contre l'idée de poursuivre son intérim… Au-delà des joutes politiques, il y a la loi. Ce nouveau confinement n’interdit en rien la réunion des assemblées délibérantes des collectivités.

Et de fait les élus de Nîmes Métropole se sont réunis au Colisée ce lundi. Un conseil qui s'est déroulé avec la moitié des élus présents qui ont eu la possibilité d’avoir une double procuration. Jeudi dernier, les élus de la communauté de communes de Terre de Camargue ont aussi délibéré sur l’avenir de leur territoire. Au Département, une commission permanente doit également se dérouler le 19 novembre avant d’organiser une séance pour le vote du budget.

« Dans l’état actuel des textes, l’élection doit se tenir », commente l’une de nos sources. L’élection des assemblées délibérantes n’étant pas reportées comme c’est en revanche le cas pour les élections municipales de Saint-Laurent-des-Arbres, le projet de loi sur la prolongation de l’état d’urgence sanitaire devant donner plus d’informations sur les modalités de l’élection (règle du quorum, procédure simplifiée pour la convocation des élus…). Enfin, si les collectivités s’administrent librement, la préfecture veille quant à elle au respect de la loi. Quitte, pour ce faire, à saisir la justice. 

CM

coralie.molaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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