Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 31.08.2021 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 1082 fois

ÉDITORIAL Non, les anti pass sanitaire ne sont pas (tous) fous !

(Photo Anthony Maurin).

Depuis juillet, date de l’instauration du pass sanitaire, rares sont les jours où le sujet ne s’invite dans les conversations. Évidemment… Ce sésame a bouleversé notre quotidien ! Désormais (et jusqu’à la mi-novembre), ce pass est indispensable pour aller à l’hôpital, au restaurant, dans un café et même, pour ramener sa livebox à Cap Costières. Imaginez ! À l’automne prochain d'ailleurs, les tests PCR, un moyen détourné d'accès à ces lieux sans se faire vacciner, deviendront payants. Face à la stratégie du Gouvernement pour en finir avec la Covid-19, une frange de la population s’élève.

Certes, elle n’est pas majoritaire. Il y a les plus radicaux, une inquiétante minorité complotiste aux relents antisémites. Il y a aussi des manifestants éruptifs, révulsés contre une obligation vaccinale qui ne veut pas dire son nom. Ce sont de nouveaux rebelles, dressés contre ce qu’ils appellent ''le système''. Et puis, il y a des vaccinés qui, même enlisés dans le confort de leur quotidien, se soumettent sans pour autant croire la parole publique. Des élus mettront leur sentiment sous le tapis, étant davantage occupés par les prochaines élections.

Mais deux ans après le début de la crise des gilets jaunes, cette situation laisse songeur. D’un côté, les élites, les scientifiques, les ''sachants''. De l’autre, les lambdas, les néophytes, les dubitatifs. Deux franges de notre société qui, malheureusement, n’arrivent pas toujours à s’écouter. À débattre pour se comprendre et trouver des solutions communes. Ce virus de la défiance s’épanouit plus vite dans les comorbidités que sont l’électoralisme et l’information tous azimuts. Il serait bon, là aussi, de réfléchir à trouver un vaccin à cette épidémie.

Coralie Mollaret

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