En ce 1er novembre, jour de la Toussaint, la cérémonie du souvenir des morts pour la France s'est tenue à deux reprises dans la capitale des Cévennes, d'abord au cimetière municipal de la montée de Silhol, puis à celui de Tamaris. 

Sous un soleil de plomb et avec une température anormalement élevée pour un 1er novembre, jour de la Toussaint, la cérémonie du souvenir s'est déroulée ce mardi matin, à 10h30 pétantes, au cœur de l'immense cimetière municipal de la montée de Silhol, devant un monument érigé par la Ville il y a maintenant trois ans à la demande des anciens combattants.

Président de cette même Union locale des anciens combattants (ULAC), l'indéboulonnable Claude Couderc a dirigé d'une main de maître cette première cérémonie commémorative de la journée, en invitant d'abord les autorités civiles et militaires à procéder au dépôt de trois gerbes, pendant que de nombreux alésiens se recueillaient sur la tombe d'un proche en la garnissant d'un chrysanthème ou d'une jolie composition.

"À la mémoire de tous les morts pour la France inhumés ici", la sonnerie "Aux morts" a retenti avant que ne soit entonnée la Marseillaise, sous le haut patronage du président du comité alésien du Souvenir français. Dix minutes à peine après qu'elle a commencé, la cérémonie s'est achevée lorsque le cortège composé d'une partie de l'équipe municipale de la ville d'Alès s'est reformé derrière les porte-drapeaux afin de regagner la porte de l'Athanée. Une deuxième commémoration attendait tout ce beau monde à quelques encablures de là dès 11 heures, au cimetière de Tamaris.

Corentin Migoule