Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 05.02.2025 - Louise Gal - 2 min  - vu 245 fois

ARLES Lancement du collectif arlésien de défense des libertés associatives, syndicales et citoyennes

Soirée de lancement du collectif Arlésien de défense des libertés associatives, syndicales et citoyennes.

- Louise Gal

Plusieurs associations et syndicats ont lancé mardi 4 février le Collectif arlésien de défense des libertés associatives, syndicales et citoyennes. Cela fait notamment suite à l'exclusion de la Ligue des droits de l'Homme de la Maison de la vie associative d'Arles, et au projet de création d'un office de tourisme au sein de la Bourse du travail. 

Un peu plus de soixante-dix personnes étaient réunies mardi soir au sein de la Bourse du travail pour le lancement du Collectif arlésien de défense des libertés associatives, syndicales et citoyennes. "On a tous été, plus ou moins à des degrés divers, attaqués par cette municipalité sur des histoires de subvention, sur des histoire de locaux, que cela soit ici ou bien à la Maison de la vie associative d'Arles (MDVA). On s'est dit qu'il était nécessaire de s'unir pour être plus efficace pour répondre à ces attaques, tous ensemble", introduit Nicolas Bourcy, secrétaire général de l'union locale de la CGT d'Arles, qui se bat pour sa part contre le projet de la municipalité de déplacer l'office de tourisme dans les locaux qu'elle occupe depuis 125 ans.  

À relire : ARLES Les soutiens de la Ligue des droits de l'Homme s'invitent au conseil municipal

Soirée de lancement du collectif Arlésien de défense des libertés associatives, syndicales et citoyennes. • Louise Gal

"C'est urgent et c'est pour ça qu'on est là. Si on n'est pas ensemble on est fichus vu ce qu'il se passe à l'échelle locale et dans le monde. Il y a une espèce de contre utopie qui est en train de nous tomber sur la tête. Il y a vraiment le feu au lac, et on n'a pas le droit de se résigner", abonde Margueritte Pozzoli, présidente de l'antenne arlésienne de la LDH qui a été exclue le 12 décembre 2024 de la MDVA. "Il faut qu'on trouve les moyens de se protéger les uns les autres, d'agir ensemble, d'alerter. De faire et pas seulement d'être contre. Il faut qu'on trouve des idées et qu'on donne envie aux gens d'être avec nous et de comprendre que les libertés démocratiques sont en danger."

De nombreuses associations et syndicats locaux ont d'ores et déjà rejoint le collectif qui est soutenu par des instances départementales, régionales et nationales des associations ou syndicats. "Ce qu'on est en train de vivre, c'est plutôt décrit dans des municipalités qui sont tenues en général par l'extrême-droite", dénonce Alain Le Luc, professeur au lycée Montmajour, membre du FSU. Parmi les pistes d'actions à mettre en oeuvre, Isabelle Grémillet, présidente de Paroles Indigo, suggère par exemple l'organisation d'une "action tous ensemble en plus de la journée des associations pour montrer à quel point on est nombreux, forts, capables de faire des choses importantes." L'organisation d'une rencontre sur la vie associative avec l'ensemble des associations au sein de la MDVA a également été soumise. Plusieurs élus de l'opposition étaient présents afin de soutenir le lancement de ce collectif. 

Louise Gal

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