AÉROPORT Le centre de formation l'Entente Valabre loue de nouveaux locaux au B46

Ce mardi matin au B46
- Coralie MollaretSitué sur le site de l’aéroport, le bâtiment B46 avait été rénové par Nîmes Métropole. Aujourd’hui, l'Entente Valabre y loue de nouveaux locaux pour former des pompiers.
Ce nouveau bail constitue, selon le président de Nîmes Métropole, Franck Proust, une nouvelle pierre à l’édifice du « cluster » qu’il souhaite voir émerger sur l’aéroport nîmois. Ce mardi, l’Entente Valabre, déjà présente sur le site, a choisi d’étendre sa présence en louant des locaux plus spacieux pour former les pompiers à la gestion des risques, notamment les feux de forêt et inondations.
Au total, l'établissement public occupera un peu plus de 200 m² sur une durée de cinq ans. « Nous avons décidé d’accroître le nombre de formations en raison de la nature du site, notamment avec la présence de la base de la sécurité civile. Il n’y a pas beaucoup de mouvements aériens, ce qui nous laisse une certaine marge de manœuvre », souligne Jacky Gérard, président de l’Entente Valabre.
Le site est également stratégique par sa localisation, Nîmes étant « entre Perpignan et Nice, où nos établissements sont répartis », poursuit Jacky Gérard. La structure formait déjà des élèves grâce avec son simulateur d’entraînement à la coordination des opérations aériennes de secours. « C’est la première grande signature. D’autres suivront », promet Franck Proust. Le bâtiment B46 a été entièrement rénové pour un coût de 2 millions d’euros. L’Agglo espère en faire un centre de recherche et d’innovation dédié à la lutte contre les feux de forêt.
À noter que la DGAC (Direction générale de l’Aviation civile) a récemment élargi le périmètre de l’aéroport, qui s’étend désormais sur environ 300 hectares, grâce à l’acquisition d’une vingtaine d’hectares supplémentaires au sud du site. Ces terrains ont vocation à accueillir des activités industrielles. « Comment l’Union européenne peut-elle encore commander des avions à une société basée au Canada qui n'en a pas produit depuis 2014 ? L’État français doit se mobiliser pour que la production se fasse en France ! », interpelle Franck Proust. Et pourquoi pas à Nîmes ?