Publié il y a 11 mois - Mise à jour le 01.11.2023 - Propos recueillis par Thierry Allard - 2 min  - vu 782 fois

L’INTERVIEW Philippe Broche : « Quand on n’est pas du sérail nîmois, c’est très compliqué de remporter la CCI »

Le Bagnolais Philippe Broche, ex-candidat à l'élection de la CCI du Gard

- Photo d'archives Objectif Gard

Défait la semaine dernière comme l’ensemble de sa liste pour l’élection partielle de la Chambre de commerce et de l’industrie du Gard, Philippe Broche sort du silence.

Le Bagnolais a pris le temps d’analyser les résultats, bassin économique par bassin économique, et livre son analyse. Interview.

Objectif Gard : Une semaine après votre lourde défaite à l’élection du collège services de la CCI Gard, puisque vous n’êtes plus élu, quelle est votre analyse ?

Philippe Broche : Elle n’est pas lourde. Absolument pas lourde, puisqu’on progresse à Alès et dans le Gard rhodanien, où on sort même en tête. Mon analyse est essentiellement basée sur le fait que le potentiel de votants est supérieur à Nîmes, et que nous n’avons pas pu le compenser. Nîmes voulait un président Nîmois, ils ont eu un président Nîmois, voilà. Mais on sort en tête à Alès et à Bagnols, on progresse de 178 voix, c’est énorme, même si on peut regretter le peu de votants. Nous avons mené une belle bataille, je n’ai pas à rougir. Ce qui est dommage c’est que les entreprises sont perdantes, elles conserveront une CCI nîmo-nîmoise.

Est-il possible de prendre la CCI quand on n’est pas Nîmois ?

Si on n’est pas né à Nîmes, c’est compliqué. Très compliqué. Quand on n’appartient pas au sérail nîmois, c’est très compliqué de remporter la CCI, et je pèse mes mots.

Expliquez-vous votre défaite uniquement par la mobilisation nîmoise en faveur d’Éric Giraudier ?

Oui, je le pense et je le maintiens. Ça, et le fait qu’une élection partielle de la CCI n’intéresse plus les entreprises au vu du nombre de votants. C’est dommage qu’on n’ait pas pris conscience du fait qu’avoir une CCI forte est important. Nous avons fait une très belle campagne avec une des meilleures équipes que j’ai eu à driver, nous avons fait un travail extraordinaire sur le terrain, on progresse par rapport à la dernière fois, mais la différence se fait sur le territoire nîmois, alors que nous avions un projet pour tout le Gard.

Et maintenant ? Quelle sera la suite ?

Il y a une équipe qui est élue, et il conviendra qu’elle mette en place son projet, qui est uniquement un projet immobilier, par rapport au nôtre qui avait rencontré l’adhésion. Nîmes a préféré mettre en avant le projet immobilier.

Vous avez dit, immédiatement après les résultats, que vous ne vouliez pas présenter de recours cette fois. Avez-vous changé d’avis ?

Non, mais j’ai ma propre idée, ma propre opinion.

Ce chapitre terminé, sous quelle forme comptez-vous poursuivre votre engagement ?

Je vais rebondir, j’ai des compétences économiques et je serai appelé prochainement à d’autres fonctions dans l’économie, sûrement nationales. La vie ne s’arrête pas, contrairement à certains, je ne vis pas de ça. Je n’ai aucun regret, de temps en temps il faut avoir tort aujourd’hui pour avoir raison demain.

Propos recueillis par Thierry Allard

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