Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 19.03.2024 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 200 fois

GARD L’Office français de la biodiversité lance un concours

L'eau claire y coule encore... (Photo Anthony Maurin).

L’heure du lancement de l’appel à candidatures pour la deuxième édition du concours « Préservation des captages d’eau potable » est venue.

résurgence d'eau
Une résurgence d'eau a été découverte sous les terrains des écoles. Le maire s'en réjouit. • Corentin Migoule

Le concours national « Préservation des captages d’eau potable » vise à récompenser des initiatives portées par les collectivités territoriales pour améliorer la qualité des ressources en eau. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 1er juin 2024. En France, de nombreuses ressources en eau sont dégradées par les pollutions dues aux nitrates et pesticides. Ces pollutions s’avèrent d’autant plus problématiques lorsqu’il s’agit de ressources destinées à la consommation humaine. Leur traitement, bien que nécessaire, ne peut constituer l’unique réponse pour assurer sur le long terme la préservation de la qualité de l’eau.

Le chemin de l'eau (Photo Anthony Maurin).

C’est pourquoi de nombreuses collectivités territoriales décident d’agir à la source, en appliquant des politiques basées sur la prévention. Leurs actions peuvent porter sur plusieurs composantes : le soutien à une agriculture s’appuyant sur des techniques agroécologiques, la maîtrise du foncier, la recherche concertée de solutions, la communication et la sensibilisation… Autant d’initiatives riches et diversifiées.

Afin de mettre à l’honneur ces territoires, le centre de ressources captages de l’Office français de la biodiversité organise la deuxième édition des grands prix « Préservation des captages d’eau potable ». Ce concours national vise ainsi à mieux faire connaître ces actions et à encourager leur déploiement.

Une ancienne citerne à eau (Photo Sylvain Bidot).

Les collectivités peuvent présenter leur action dans l'une des quatre catégories suivantes. Les actions en faveur de la transition agroécologique, comme l’implantation d’infrastructures paysagères, la structuration de filières, la conception de pratiques agroécologiques… L’ingénierie de l’animation, à l’image de la mise en place d’une concertation, la mobilisation d’outils innovants pour la facilitation ou la médiation, la construction d’une dynamique collective… La communication, sensibilisation et formation, comme par exemple l’organisation de concours, le déploiement d’une campagne de communication, la création d’un label ou d’un signe de distinction. Quatrième catégorie, la gestion foncière, via l’acquisition de parcelles agricoles, la mise en place d’obligations réelles environnementales (ORE) ou de projets de maîtrise foncière…

L'eau claire y coule encore... (Photo Anthony Maurin).

Toute personne publique responsable et compétente en matière de production, de distribution de l’eau potable et/ou de préservation de la ressource peut déposer un dossier de candidature. Les collectivités territoriales et leurs groupements ainsi que les établissements publics territoriaux de bassin exerçant des missions de lutte contre la pollution et/ou de protection et de conservation des eaux superficielles et souterraines sont également éligibles.

Les porteurs de projets peuvent associer leur candidature à des partenaires techniques comme les organisations professionnelles agricoles, les groupements d'agriculteurs, les bureaux d'études, les organismes de recherche ou les entreprises dédiées aux services de l'eau.

Le nouveau lit du cours d'eau (Photo Archives Anthony Maurin).

Les candidats sont invités à soumettre un dossier complet par mail avant le 1er juin 2024 minuit à l’adresse suivante captages@ofb.gouv.fr avec pour objet « candidature Grand Prix Captages ». La fermeture de l’appel à candidatures est prévue pour le 1er juin 2024, l’analyse des dossiers de candidatures à partir du 3 juin et la cérémonie de remise des prix sera organisée en novembre 2024.

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La gestion de l'eau sera un des enjeux de l'avenir Photo d'illustration • Photo DR

Anthony Maurin

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