Cette semaine, de nombreux bancs rouges ont été inaugurés à travers la France pour ne pas oublier les victimes de féminicides. La lutte contre les violences faites aux femmes s'est parée d'une nouvelle arme symbolique ce samedi à Alès, avec l'inauguration d'un banc rouge chargé de sens. Ce geste fort a marqué l'arrivée d'une marche engagée, allant du parvis du Cratère à l'hôtel de ville, portée par le club des Soroptimist d'Alès. Toutes et tous vêtus d'un symbole orange, faisant référence à la couleur choisie par l'ONU contre les violences faites aux femmes, les marcheurs demeurent déterminés à sensibiliser et faire entendre la nécessité de mettre fin à ce fléau insidieux. "A travers notre club des Soroptimist, nous aidons les femmes au niveau de la santé, de l'éducation, nous travaillons aussi pour l'environnement, actuellement on offre une bourse à une sage-femme de l'hôpital d'Alès", nous explique Marina, secrétaire du club Soroptimist d'Alès.

Au terme de cette marche, Christophe Rivenq et son équipe ont pris part à l'inauguration de ce nouveau banc légèrement en retrait, mettant en exergue l'engagement ferme de la ville dans la lutte contre les violences sexistes. Un engagement qui va au-delà des discours et se concrétise par des actions tangibles comme celle-ci. Le premier adjoint s'est exprimé devant la cinquantaine de personnes présente lors de cette marche et inauguration : "Nous, au nom de la mairie d'Alès, refusons ces actes barbares, nous nous battons et nous sommes à vos côtés pour toutes les actions que vous menerez pour lutter contre ces salopards. C'est une forme de violence que j'ai au fond de moi contre ces personnes-là et j'appelle aujourd'hui à travers ce moment symbolique les personnes à se lever, à dénoncer. Il faut savoir dénoncer, il faut oser le dire, il y a des numéros de téléphone, des services de police et de justice auxquels il faut dénoncer ces actes inacceptables."

Le banc rouge, ce symbole fort, invite à la réflexion, à la solidarité, et surtout, à l'action. Car derrière la couleur écarlate du mobilier urbain se cachent des vies, des récits, des voix qui exigent d'être entendues. Un geste qui résonne comme un appel à l'éveil des consciences, à la responsabilité collective et à la construction d'une société où chaque femme peut vivre sans crainte.