La ville d'Arles a célébré les 80 ans de sa libération ce vendredi 22 août, devant la stèle érigée à la mémoire des combattants qui ont libéré Arles, place Lamartine, en présence du piquet d'honneur du 25e régiment du génie de l'air d'Istres, et du Centre de la résistance et de la déportation du Pays d'Arles. 

"C'était hier, c'est aujourd'hui, c'est demain", souligne Patrick de Carolis, le maire d'Arles, alors que la ville a été libérée un 23 août. "Il est plus que jamais nécessaire de se souvenir. La tentation est grande de fermer nos écrans pour ne plus voir et entendre la litanie des morts, des bombes et des villes en ruine. Des hommes, des femmes et des enfants vivent encore l'horreur", rappelle-t-il avant de poursuivre. "Il ne faut jamais oublier que l'horreur est voisine, que la peur est familière pour des millions d'êtres humains et que nous ne sommes jamais totalement à l'abris de la haine fratricide."

Christian Didier, membre du Centre de recherches sur la Résistance et la déportation à Arles a également souligné la "nécessité, plus que jamais, de la transmission." Les noms des combattants arlésiens morts au combat ont été cités par Dominique Bonnet, présidente du centre de la Résistance et de la déportation d'Arles avant que les autorités ne déposent des gerbes devant la stèle érigée à la mémoire des combattants qui ont libéré Arles.