Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 15.05.2025 - Erwan Robert - 2 min  - vu 569 fois

BAGNOLS/CÈZE Deux sapeurs-pompiers en immersion dans un collège pour créer des vocations

Sapeurs-pompiers en immersion au collège

Les deux sapeurs-pompiers, la CPE Marine Mazzocca, la professeure Nathalie Borelly et Nicolas Hernandez AED, sont sur le front de l'attaque. 

- Erwan Robert

Des élèves de 3e, du collège bagnolais Bernard-de-Ventadour, ont reçu la visite de deux sapeurs-pompiers mardi 13 mai. Deux demi-journées d'échanges durant lesquelles les soldats du feu ont vanté les mérites de leur métier. 

Devenir sapeur-pompier, c'est plus qu'une fonction, c'est une vocation. C'est de cette manière que l'on pourrait résumer l'intervention de David Martinez, sapeur-pompier professionnel à Tresques, et d'Audrey Izquierdo-Gentes, sapeur-pompier volontaire (SPV). Durant deux jours, des élèves volontaires du collège Bernard-de-Ventadour ont été formés aux gestes de premiers secours, par les sapeurs-pompiers du Gard. Pour une grande première, « cette action d'éducation citoyenne », souligne la professeure Nathalie Borelly, a su séduire les jeunes les plus motivés.

Six étudiants volontaires de chaque classe, soit 30 élèves, se sont regroupés. Mardi 13 mai, c'était au tour des troisièmes d'écouter les conseils, les retours d'expériences et les anecdotes des deux soldats du feu, ravis de prendre de leur temps pour transmettre. Le but ? Leur apprendre à réagir à des situations extrêmes. Leur donner envie de rejoindre les rangs.

Sapeurs-pompiers en immersion au collège
Les élèves ont écouté attentivement la formation des deux sapeurs-pompiers. • E.R

« J'ai toujours admiré le métier de pompier »

Pendant deux heures, tous étaient attentifs durant les explications. À la fin de ce cours théorique, qui a permis de raconter les coulisses de ce métier intense, il était possible de juger, à mains levées, celles et ceux qui se projetaient dans ce métier. « J'ai toujours admiré le métier, car mon papa est pompier », avoue Léna, qui envisage de suivre ses pas. Elle poursuit : « Je suis tombée sur ce métier, donc j'y réfléchis. Je vais passer les tests pour rentrer chez les sapeurs-pompiers la semaine prochaine. » Une décision qui rendra sûrement fier son père, qui porte lui-même le casque F1 à la caserne de Tresques.

Marine Mazzoca, CPE du collège bagnolais, est à l'initiative de ce projet, qui lui tient à cœur : « La culture du risque me parle. C'est important que nos jeunes en aient connaissance et qu'ils puissent avoir des valeurs collectives. Les élèves aiment qu'on leur donnent des responsabilités. »

« Quand je suis rentrée, il n'y avait pas de filles »

Audrey Izquierdo-Gentes a raconté son parcours semé d'embûches. Persévérante, la pompier volontaire s'est accrochée à son rêve et cumule aujourd'hui 30 ans de service.​​​​​ « ​​​​​​​​​​​Quand je suis rentrée, il n'y avait pas de filles », indique-t-elle, preuve que cette discipline, à hauts risques, a évolué. Aujourd'hui, l'âge minimum requis pour devenir sapeur-pompier est de 14 ans. Pour suivre cette vocation, on ne parle pas d'âge, mais d'engagement, pour sauver des vies.

Erwan Robert

Bagnols-Uzès

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